Partager

A l’occasion du premier anniversaire de cet
événement, l’autorité pour la promotion de la recherche pétrolière au Mali
(l’AUREP) a animé hier une conférence de presse au CRES de Badalabougou.

La conférence de presse organisée dans le cadre du premier anniversaire de
la signature de la première Convention de partage de production, a réuni
autour du directeur général de l’AUREP, les responsables des quatre
entreprises qui interviennent à ce jour au Mali.

Mamadou Simpara, directeur général de l’AUREP a rappelé que l’un des axes
fondamentaux de la politique minière du Mali est la diversification de
l’exploitation des ressources naturelles.

Selon lui, pour cette raison, le
gouvernement a fait de la relance de la recherche pétrolière une priorité.

« Dans ce cadre, il a été procédé à la relecture de l’ancien code de 1969
et à la création de L’AUREP le 23 septembre 2004
» a-t-il déclaré.

Une année après, cette manifestation de volonté politique au plus haut
sommet de l’Etat, le directeur général de l’AUREP a levé un coin du voile
sur le bilan des activités.

« Les actions de promotion des bassins
sédimentaires divisés en 18 blocs menées par l’autorité pour la promotion
de la recherche pétrolière au Mali ont permis la signature des conventions
de partage de production portant sur dix blocs et contribué à la
manifestation d’intérêt des sociétés pétrolières
», a-t-il révélé.

Dans une synthèse de la situation actuelle des blocs, le directeur général
de l’AUREP a précisé que les blocs 1, 2, 3, 4 et 9 dans le bassin de
Taoudénit ont été attribués à la société Baraka Mali Ventures au titre de
la convention de partage de production signée le 28 octobre 2004.

Il dira
qu’ensuite, le 22 juin 2005, l’Etat malien a signé sa deuxième convention
de partage de production avec la société Mali Oil Développement, portant
sur le bloc 11 dans le graben de Gao.

Le 7 juillet 2005, à moins d’un mois
de la deuxième convention, le directeur de l’AUREP a indiqué la signature
de la troisième convention avec Mali S.A qui a porté sur les blocs 8 et 10
respectivement dans le bassin de Taoudénit et le graben de Gao.

Enfin,
selon Mamadou Simpara, les blocs 12 et 13 dans le fossé de Nara ont été
attribués à la société Energem Corporation au terme de la convention
signée le 13 septembre 2005.

Si dix blocs ont été attribués sur les 18 que compte notre pays, le
directeur général de l’AUREP a indiqué qu’en réalité seul quatre blocs
sont aujourd’hui totalement libres.

Ce sont : le bloc 15 dans le bassin
des Iullemeden, le 16 dans le bassin de Taoudénit, les 17 et 18 dans le
delta du Macina.

Selon lui, la convention pétrolière portant sur le bloc
14 dans le bassin du Tamesna demandé par la société Energetic Pty ltd a
été examinée en réunion interministérielle.

Quant aux blocs 5 et 6, situés
dans le bassin de Taoudénit, il a révélé qu’ils ont été demandés par le
groupe Markmore et que les discussions sont aujourd’hui au stade des
termes de la convention.

Enfin, le directeur a indiqué qu’après la
division du bloc 7, trop vaste, en deux blocs 7 et 16, la société Mali Oil
développement a souhaité que le bloc 7 lui soit attribué.

Aussi, le directeur général de l’AUREP a déclaré qu’il était satisfait du
travail de recherche effectué par les sociétés qui ont bénéficié des
différents blocs.

« La société Baraka a terminé sa première année. Elle a
obtenu des résultats satisfaisants et vient de proposer son programme pour
sa 2è année d’activité
» a-t-il indiqué.

Cette brève présentation de la situation des blocs par le directeur de
l’AUREP a été suivie par les interventions des responsables des 4 sociétés
sur le terrain.

Si Mali Oil Développement, Mali Petroleum S.A et Energem Petroleum
corporation n’ont pas encore atteint la vitesse de croisière pour
l’exécution de leurs activités, la société Baraka Mali Venture, après une
année d’activité de recherche, est plus que convaincue de l’existence d’un
potentiel d’hydrocarbures et d’un potentiel gazier au Mali.

Selon Max Vietry de la société Baraka, la date de 2008 pour faire jaillir
le pétrole du sol malien est maintenu.

Il espère tenir ce délai si les
recherches confirmaient ses certitudes.

Assane Koné

28 octobre 2005.