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En effet l’engouement des investisseurs dans la recherche d’hydrocarbure au Mali est de nature à rassurer.

Si depuis fort longtemps des entrepreneurs maliens s’étaient intéressés uniquement à l’exploitation de l’or, aujourd’hui force est de constater que certains tentent de plus en plus à approcher les investisseurs dans le domaine des hydrocarbures.

En effet, la dernière convention de recherche pétrolière signée par le ministre Ahmed Diane Séméga a vu déjà l’engagement de deux locaux.

Il s’agit du malien Bally Sidi Mohamed et du mauritanien Regragui Benza. Les deux hommes, comptent faire de cet investissement un «partenariat dynamique».

Leur présence dans cette société pourra donner confiance à d’autres nationaux. «La recherche pétrolière est un risque quant on sait que c’est un domaine qui demande beaucoup d’investissements. Aussi, elle demande beaucoup de patiences et d’abnégation», ont-ils fait remarquer.

Le président directeur de sphère investissement Alexder Burnes a précisé également que leur géologue John Scott sera basé à Bamako. Celui-ci sera en collaboration avec des experts locaux.

Ensemble, ils effectueront un examen intégral des informations disponibles afin d’augmenter leurs connaissances sur la nature physique des zones octroyées.

Ainsi, au cours des deux prochaines années, Sphère dépensera 8 millions de dollars américains sur des tests spécialisés et des études techniques. Ces travaux comprendront très probablement des études gravimétriques et sismiques au sol.

La société compte actualiser les services d’experts et d’entrepreneurs locaux dans la réalisation de ces études. Tout au long de ses activités de planification et de recherche, la société mettra à contribution les conseils non seulement des experts environnementaux mais aussi des communautés de ces différentes zones (Taoudénit et de Gao).

La formation des agents est prevue soit sur place ou en Australie. Par ailleurs, si l’on reproche à certaines sociétés minières de ne pas suffisamment s’impliquer dans le développement de leur localité d’exploitation notamment par la construction d’infrastructure, l’espoir est déjà de mise avec les sociétés de recherche pétrolière qui ont déjà signé des contrats avec l’Etat.

A ce propos, le ministre Ahmed Diane Séméga a affirmé que la mise en place de l’AUREP a été faite justement pour soutenir les initiatives.

«Il faut tout mettre en œuvre pour garantir la transparence…».

Et, la présence des locaux est d’une importance capitale. Mali Petroleum-SA œuvrera donc à faire respecter la culture et les traditions du peuple malien.

Fakara Faïnké

20 juillet 2005