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Les relations service public-usagers sont régies au
Mali par la loi 98/012 du 19 janvier 1998.

Selon une conception classique du service public,
celui-ci correspond à la fois à une activité d’intérêt
général et à l’intervention d’un organisme public
auquel est confiée cette activité.

En effet, appréhendées globalement, les fonctions de
l’administration peuvent se caractériser, d’une part
en une fonction normative ayant pour objet de
prescrire, d’autoriser, d’interdire ou d’encadrer
certaines activités privées et d’autre part, en une
fonction de prestation, par laquelle la collectivité
publique fournit des biens ou des services tels que
l’enseignement et la formation, la santé, le transport
en commun ou des activités culturelles.

Cependant, la manière et la qualité des services
rendus par les administrations ne sont pas du tout
appréciées par les usagers. On entend souvent les gens
dire que mieux vaut avoir une solide relation dans
l’administration pour véritablement prétendre recevoir
un service de qualité.

Aujourd’hui, la conscience professionnelle recule et
l’argent règne en maître absolu dans l’administration.
Toute chose qui va à l’encontre de la loi. La loi
98/012 du 19 janvier 1998, relative aux relations
service public-usagers dispose que “l’accès au service
est garanti et égal pour tous les usagers se trouvant
dans la même situation juridique.

Aucune
discrimination en la matière ne peut être fondée sur
l’origine sociale, la race, la langue, la religion ou
l’opinion politique ou philosophique.”

En outre, l’administration est tenue à prendre toutes
les mesures de façon plus générale pour assurer un
fonctionnement continu des services. L’action
administrative est une réponse aux demandes des
usagers du service public.

A cet effet, le service
public doit être accessible à tous.

Moussa Touré, Stagiaire

13 juillet 2005