Dans ce rapport intitulé « une nouvelle approche pour sauver des vies de mères et d’enfants », il est noté que l’on pourrait réduire cette mortalité en appliquant plus largement des interventions essentielles et en mettant en place une continuité des soins pour la mère et l’enfant dès avant grossesse, puis pendant l’accouchement et ensuite pendant la petite enfance.
D’après les derniers chiffres de l’OMS, près de 530 000 femmes meurent chaque année pendant la grossesse ou l’accouchement, plus de trois millions d’enfants sont mort nés, plus de quatre millions de nouveaux-nés meurent au cours des premiers jours ou des premières semaines de vie et, au total, 10,6 millions d’enfants meurent chaque année avant leur cinquième anniversaire.
Selon toujours le même rapport, près de 90% des décès d’enfants de moins de cinq ans sont attribuables à six problèmes de santé. Il s’agit de problèmes aigus du nouveau-né, principalement la prématurité, l’état de mort apparente à la naissance et les infections, qui représentent 37% du total ; les infections des voies respiratoires inférieures, principalement la pneumonie 19% ; la diarrhée 18% ; le paludisme 8% ; la rougeole 4% ; et le VIH/Sida 3%.
La plupart de ces décès peuvent être évités au moyen d’interventions existantes à la fois simples, efficaces et d’un coût abordable.
Ramata Tembely
12 avril 2005