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Ainsi, une vidéoconférence organisée par la représentation de la BM au Mali a eu lieu.

Une dizaine de journalistes maliens, ainsi que leurs confrères de Dakar et de Kinshasa ont participé à cette conférence.

Depuis Bruxelles, Andrew Burns coordinateur du programme économique à moyen terme et Uri Dadush directeur du département de commerce international de la BM ont animé ce point de presse.

Selon Mr Burns auteur lui-même d’un des chapitres du rapport, les perspectives économiques 2006 sont bonnes avec un taux de croissance attendu de 5 ,2% contre 4,5 en 2005 et en 2007, ce taux pourrait atteindre 5,5%.

Cependant, a estimé Mr Burns, aura lieu un ralentissement de la croissance économique dans les pays en développement, où la croissance passera de 5,9% en 2005 à 5,7% en 2006 ; niveau jugé satisfaisant comparativement à ceux des 25 dernières années.

Les taux de croissance dans les pays en développement continueront d’être très élevés par rapport aux taux historiques ; ils seront de deux fois supérieurs à ceux des pays à revenus élevés où la croissance économique devrait également ralentir, passant de 3,1% en 2004 à 2,5% en 2005 et 2006, selon Mr Burns.

Depuis quelques années, a estimé Mr Dadush, le nombre des travailleurs migrants à travers le monde, a atteint 200 millions d’individus.

En 2005, envois de fonds de ces expatriés ont dépassé 232 milliards de dollars, soit 127.600 milliards de Fcfa, et selon les analyses, 167 milliards de dollars, soit environ 91850 milliards de Fcfa, c’est-à-dire, le double du montant total de l’aide au développement, sont directement acheminés dans les pays en voie de développement, a révélé Mr Dadush.

Cette manne, selon Mr Dadush, a contribué à la réduction de la pauvreté dans les pays d’origine des migrants à travers leurs familles.

Selon le rapport, envois de fonds effectués par le mécanisme informel pourrait croître de 50% ou plus.
Les envois de fonds constitueraient alors, la principale source de capitaux extérieurs dans de nombreux pays en développement.

Frais à payer aux fournisseurs des services d’envois de fonds atteignent 10 à 15% pour les opérations de transfert.

Finalement, par rapport à cette situation, souhait a été émis par les auteurs du rapport, qu’une bonne politique de migration soit entreprise par les états et que ces derniers du coup, aident à réduire les transferts de fonds pour que les pays d’origine et de destination des migrants puissent bénéficier des avantages de ce phénomène mondial.

23 novembre 2005.