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Faillite des caisses d’épargne : Après Jèmèni, Nyèsiguiso…


Après la caisse d’épargne et de crédit, Jèmèni, c’est au tour de Nyèsigui so de faire les pas vers le gouffre, un gouffre si profond qu’il engloutira incontestablement sociétaires et responsables.

En effet, dans une lettre confidentielle en date du 07 juin 2007, adressée au ministre de l’économie et des finances, le Directeur général de ladite caisse, M.Modibo Coulibaly écrivait ceci : « En…2004, l’Union a transféré dans les caisses une grande partie de ses revenus tirés des activités du crédit ; entrainant ainsi un manque à gagner. A l’analyse des charges de l’union en 2006, les charges du personnel représentent 28% et ce sans tenir compte des frais de fonctionnement du personnel comptabilisés dans le poste « services extérieurs ».

L’application de la grille de la convention collective des systèmes financiers a provoqué une augmentation importante des charges du personnel. La part des revenus diminuant alors que la taille de l’Union demeure importante, il y’a nécessité de rationaliser les charges. » Quel fut la réponse du ministre d’alors, Abou Bakr Traoré ? Allez savoir. En attendant, Nyèsigui so se conjugue de plus en plus au passé simple.

Accident mortel sur le pont Fahd : La victime était un barbouze

Décidément, le sort s’acharne sur les agents de la police politique.

Après un premier accident survenu il y’à quelques mois sur la route de Ségou, et celui récent entre Sévaré et Kona, c’est un autre agent des services de renseignement qui vient de finir sa carrière dans les eaux du Djoliba. Selon certaines indiscrétions, la victime aurait piqué une crise en pleine circulation sur le pont Fahd contrairement à ce qu’en disaient de méchantes langues (alcool et excès de vitesse). Nos sources jurent la main sur le saint coran que la victime n’avait jamais levé le coude.

Paix à son âme !

Nord Mali : Le général Poudiougou prend de l’air à Bamako

Après avoir proprement géré l’opération qui a conduit à la destruction des bases terroristes au nord, le chef d’Etat Major général des armées, le Gal Gabriel Poudiougou, prend de l’air, du bon air, en ce moment à Bamako. C’est ce qu’on appelle le repos du Guerrier. Mais, il ne dormira pas sur ses deux oreilles. Loin s’en faut. Le nord du Mali continue d’être le théâtre d’un certain activisme terroriste. Il y’a aussi le banditisme résiduel qui prévaut.


Police et protection civile : « Mourir » de chagrin !

Les agents de la police et ceux de la protection civile ne sont livrés à leur triste sort dans leur mission quotidienne de sécurité de secours aux populations. Dépourvus de moyen moderne pour exercer leur mission, ces éléments ne peuvent compter que sur leur propre intelligence et les maigres moyens dont ils disposent. Tenez bien ! Ni la police nationale, ni la protection civile ne dispose de pelle ou de grue indispensables pourtant dans des cas d’accident de la circulation ou même d’incendie.

Elles sont obligées de recourir aux engins appartenant à des particuliers dont les factures donnent souvent des vertiges.

Et, pour leur propre sécurité, les éléments ne possèdent pas de gilet pare-balles. Comment peut-on leur en vouloir pour leur frilosité lors de l’incendie qui a ravagé une usine de fabrique de munition ?

Doit-on reprocher aux policiers du 3ème Arrondissement pour le retard accusé dans leur intervention suite à la bagarre qui opposait deux gangs armés à feu ?

Au Mali, on peut bien mourir de chagrin.


Diplomatie : Entre la Guinée et le Mali

Même si le jeune capitaine Moussa Dadis Camara ne manque aucune occasion pour louer les qualités du Général Amadou Toumani Touré, ce dernier semble avoir adopté l’option prudence sur les affaires en Guinée.

C’est du moins ce que constate, l’opinion nationale et internationale.

Pourquoi une telle position ? Méfiance, les choses ne sont pas encore claires et ATT ne veut pas commettre d’erreur.

Et dans ce cas, il doit demander à son ambassadeur de rester moins bavard, suivre lucidement les choses en attendant. Il peut lourdement se tromper s’il croit que la fournaise s’est refroidit.

Situation à Conakry : Quelle Banque malienne aidait Conté à voler son peuple ?

Des transactions bancaires auraient eu lieu entre le défunt président guinéen Lansana Conté et une banque Malienne. Plusieurs milliards destinés à Conté ont bel et bien transité par Bamako via une de nos institutions bancaires. Le Mali serait il donc un paradis fiscal comme la Suisse ? La question mérite d’être posée.

La « sorcellerie » de ladite Banque finira par être démasquée ; tôt ou tard.

DAF du ministère des finances : On attend toujours la passation

Le limogeage de l’ex DAF du ministère des finances cachait bien des choses. En effet, selon certaines indiscrétions, le Directeur en question s’apprêtait à rendre sa démission au moment où son limogeage fut prononcé en conseil des ministres. Que s’était il passé entre lui et son ministre ? Nous vous en dirons plus en détail dans nos prochaines éditions.

En tout cas, ce qui reste évident c’est que la passation de service entre lui et son successeur est toujours attendue.


Escroquerie : Colonel truand ?

L’opérateur économique Demba Camara réfléchira désormais par mille fois avant de faire une affaire avec un militaire sur la seule base des barrettes qui brillent sur ses épaulettes.

Un des colonels de notre armée lui en fait voir de presque toutes les couleurs.

Demba qui croyait naïvement que le banditisme et l’escroquerie était seulement réservé aux vulgaires badauds de la rue, découvre à ses dépens, un beau matin que ce métier a prospéré jusque dans les casernes.

Un certain colonel Guindo lui passe commande de plusieurs millions pour fournir l’Ecole d’Etat major en denrées den premières nécessités.

Vite fait. Renseignement pris, son colonel n’avait reçu aucune instruction de cette nature. Problème. Il coure toujours derrière ses sous, mais en vain. Et peut être pour toujours car, notre colonel a d’autres galons qui le rendent intouchable.


Tribunal de la commune VI : Le président n’a pas toujours le bonjour du procureur

La collaboration est subitement devenue très difficile entre le président du tribunal de la commune VI et le président de la même instance.

La semaine dernière, les deux ont failli étaler leur désamour réciproque au grand jour. Heureusement que des bons samaritains sont arrivés au bon moment. Que se passe t-il donc entre nos illustres magistrats ?

« Sabali de kagni ! »

CODEM à Sikasso : Les premiers lézards apparaissent !

Les murs de la CODEM du jeune président Poulo, se sont précocement lézardés dans la ville natale de son parti, Sikasso.

Avec la démission du cofondateur de ce parti, Mama Sylla, pour des raisons que certains se sont hasardés à mettre sur la place publique freinera sans aucun doute, l’admirable ascension politique du dernier né des partis politiques.

Comme pour dire que ça n’arrive pas qu’aux autres.

Association des épouses d’ambassadeurs : Un autre machin

Presqu’en syndicat, les épouses des ambassadeurs du Mali viennent de se constituer en association. Rien de mal par principe que des citoyens se regroupent pour défendre des intérêts communs. Mais là où la mayonnaise ne prend pas, c’est que cette rencontre aurait pu être organisée ailleurs qu’à la résidence du ministre des affaires étrangères et de la coopération internationale. L’association aurait pu également être dirigée par autre que l’épouse du premier diplomate, Moctar Ouane.

Mais sait-on jamais ? Ce n’est qu’un machin de trop, en attendant le tour des épouses de mendiants.

Hamed Diane Séméga : La primature à tout prix !

L’orpailleur reconverti en politicien trop pressé, puis super ministre, rêve de s’installer à la maison du peuple (siège de la primature). Et le lynchage médiatique dont est victime ces derniers temps l’actuel locataire, Modibo Sidibé ne le dérange pas du tout. En tout cas pas trop.

Il paraît même que le patron ne respire désormais que par lui. Mais de là à escalader les murs du palais du peuple, il y’à un pas qu’il ne faut pas franchir. Si c’est pour du thé, Séméga en a déjà suffisamment bu. Suivez mon regard !

Les masques tombent !

Les sont presque tombés. Les langues se délient de plus en plus et les détracteurs de l’actuel premier ministre Modibo Sidibé n’ont pas hésité à grimper dans l’arbre de la transparence avec des culottes trouées.

Selon certaines indiscrétions, certains hauts responsables d’une association politique auraient invité certains confrères dans un hôtel huppé de la place dans la nuit du lundi au mardi dernier. A l’ordre du jour : élaboration d’une stratégie médiatique de liquidation politique de Modibo Sidibé.

Après une séance houleuse de travail, des enveloppes ont été distribuées. Seulement, l’un des mercenaires venu en retard s’est vu grugé et menace d’exposer les faits au grand jour. En aura-t-il le courage ? Faut en douter.

Tension de trésorerie : Les députés en panne sèche

Décidément, les Maliens d’en bas ne plus les seules victimes de crise financière qui lamine impitoyablement le monde de la finance. Plus que nous, les nouveaux riches et pauvres de l’Assemblée nationale en souffrent aussi. Accidentellement largués à l’hémicycle, certains d’entre eux avaient trop vite changé de mode de vie. Ils se sont procuré des gros cylindrés espérant briller plus que d’habitude. Erreur ! Ils ne parviennent plus à assurer à leur véhicule la moindre goute d’essence.

On les voit régulièrement engouffrés dans des taxis ou des cars comme d’ordinaires passagers. Dioncounda a-t-il fermé les robinets ou le trésor ne saigne plus ? Demandez à Abou de l’hôtel des finances !


Direction des aéroports du Mali : La pagaille

La pagaille et le désordre ont la vie dure dans l’administration publique. Mais à la direction des Aéroports du Mali, le phénomène peut faire pâmer.

Ici, comme s’il n’y avait le minimum de suivie au sein des secrétariats, les courriers disparaissent à longueur de journée. Inutile de chercher une facture émise la veille. On vous répond toujours par le même refrain : « Excusez, nous n’avons pas retrouvé votre facture ! Désolé !» Y’ a-t-il donc des termites dans les tiroirs ? Sûrement.

A Sotelma : Nos sous à cause de Dieu !

La Sotelma est elle si mauvais payeur au point de laisser trainer des factures de modiques sommes dans le circuit ? Elle qui ne fait jamais crédit à ses clients.

En tout cas depuis maintenant plusieurs mois nous courront derrière nos sous auprès de l’administration financière de la boite mais sans succès.

Et le pire c’est que nous n’avons même pas d’interlocuteur.


Le quotidien de BKO du 20 Mars 2009