Le thème : “l’exigence de qualité” retenu par l’UNESCO pour l’année 2005 dans le rapport mondial de suivi pour l’éducation pour tous EPT traduit si besoin en est, le sens qu’il faut donner à cet aspect dans le système scolaire.
C’est ainsi que chaque année, le rapport, élaboré par l’UNESCO à travers une équipe de spécialistes, évalue les progrès réalisés par le monde pour tenir l’engagement qu’il a pris de dispenser une éducation de base à chaque enfant jeune et adulte d’ici à 2015.
Dans le même ordre d’idée, l’objectif du cadre d’action de Dakar souligne la nécessité d’améliorer sous tous ses aspects la qualité de d’éducation.
Malheureusement, le rapport mondial dont le lancement s’est effectué le jeudi dernier dans notre pays, souligne que trop d’élèves quittent l’école sans maîtriser un minimum de compétences cognitives et non cognitives.
Le rapport poursuit en indiquant que la réalisation de la participation universelle de l’éducation dépend fondamentalement de la qualité de l’éducation disponible.
Aussi, dans un chapitre consacré à la qualité, le rapport note : “Dans tous les pays, les gens attendent de l’école qu’elle aide leurs enfants à se développer sur le plan créatif et affectif et à acquérir les compétences, les valeurs et les attitudes nécessaires pour mener une vie productive et devenir des citoyens responsables”.
Cette indication du rapport peut se justifier dans la mesure où la législation sur les droits de l’homme reflète la conviction que tous les enfants peuvent acquérir des compétences cognitives de base pourvu qu’ils bénéficient d’un environnement d’apprentissage approprié.
Mais aujourd’hui, la réalité est que dans la réalisation des six objectifs de l’éducation pour tous à travers le monde, on s’en tire avec peu de fierté. Cette situation est plus préoccupante surtout en Afrique subsaharienne où en plus de ce défi, d’autres facteurs alourdissent le fardeau.
Toutes choses qui font que l’Afrique a du chemin à parcourir.
Laya DIARRA
26 juillet 2005