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Le ministre de l’ Emploi et de la Formation professionnelle Ibrahima Ndiaye était mardi l’hôte de l’Agence pour la promotion des jeunes (Apej) pour s’enquérir de la mise en œuvre des programmes, mais aussi des conditions de travail des agents.

Ce n’était pas une visite de courtoisie, comme on aime à le dire en langage diplomatique qu’a effectuée le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Ibrahima, mardi 3 septembre à l’Agence pour la promotion de l’emploi des jeunes (Apej).

Il s’agissait, pour le premier responsable du département de l’Emploi et de la Formation professionnelle, de descendre sur le terrain pour écouter, voir et s’enquérir de l’état de la mise en œuvre des plans d’actions des nouveaux volontaires, mais aussi des conditions de travail des agents de cette structure dédiée à la formation, l’encadrement, le conseil, la création d’emplois pour les jeunes. De nombreux jeunes Maliens hommes ou femmes fondent leur espoir sur l’Apej pour trouver un emploi.

A travers une visite du local suivie de plusieurs exposés des responsables de l’agence, le ministre s’est fait une idée du travail qu’accomplit l’Apej dans la formation et la création d’emploi pour les jeunes. De l’exposé du directeur général de l’Apej, Modibo Kadjoké, il ressort que 4306 emplois et 1393 entreprises ont créés alors que plus de 3000 jeunes sont en stage de qualification dans des entreprises privées pour renforcer leur employabilité.

Pour ce qui est de l’apprentissage, ils sont 2793 jeunes qui seront formés dans les secteurs de la coupe et couture, la teinture, le maraîchage, le « bogolan » , la construction métallique, la menuiserie, la mécanique auto et la transformation des produits agroalimentaires.

Aux dires des responsables de l’Apej, la Bourse de l’emploi aura été l’occasion, pour les jeunes, de découvrir les immenses potentialités d’emplois qu’offre l’agriculture. Elle a été d’ailleurs l’occasion, pour le département de mettre à la disposition des groupes cibles des centaines de bourses de formation professionnelle appelés « bons de formation professionnelle » , mais aussi des opportunités de créations d’emploi dans les sous-secteurs agricoles que sont l’embouche, la pisciculture… Au total, 6000 jeunes ont été insérés dans le marché du travail avec un budget de plus de 6 milliards sur différents kits.

Aux termes de la visite, le ministre Ndiaye a dit toute sa satisfaction et assuré de la disponibilité de son département à accompagner l’Apej dans ses missions de renforcement de l’employabilité des jeunes, le développement chez eux d’un esprit d’entreprise, l’accès au crédit et la facilitation de l’accès des jeunes ruraux au marché du travail.


Denis Koné

04 Septembre 2008