Partager

Dans son intervention, ce dernier a affirmé que la promotion est une mission dévolue à toute chambre consulaire qui doit se préoccuper des besoins des acteurs intervenant dans le processus de développement économique de leur pays.

Nul ne peut douter, a-t-il dit, des vertus thérapeutiques de la formation à savoir l’amélioration des connaissances pratiques, le renforcement des compétences professionnelles, l’acquisition du savoir faire et du savoir être, et l’amélioration de l’agent formé, toutes choses indispensables pour accroître qualitativement et quantitativement et selon des normes établies, la productivité au sein de l’entreprise.

La formation constitue un levier privilégié, a-t-il indiqué, avant d’ajouter que l’INCEF dispense un enseignement qui correspond à un cycle court de l’enseignement supérieur : il s’agit d’une formation à finalité professionnelle.

C’est pourquoi, il a dit que l’INCEF assure aux étudiants, en deux ans, une formation universitaire et professionnelle sanctionnée par un Brevet Supérieur permettant une insertion directe dans la vie active à des postes d’encadrement et de responsabilités dans le domaine de la gestion des entreprises. Il dispense une formation directement utilisable par le jeune diplômé qui doit lui permettre de déboucher immédiatement sur la pratique d’un métier.

Pour Mme Cissé Rizbangoul née Baratova, elle a affirmé qu’en tant que marraine, elle apprécie cet accompagnement de nos jeunes au moment où ils s’apprêtent à arpenter le difficile chemin de la vie professionnelle. Selon elle, la cérémonie de baptême et de remise de diplôme est toujours un moment inoubliable dans la vie.

C’est pourquoi elle a tenu à rendre un hommage aux enseignants qui ont su accompagner les élèves avec intelligence et professionnalisme tout au long de leur parcours. Sous leur conduite, a-t-elle déclaré, vous avez appris à maîtriser les techniques modernes de gestion, à comprendre l’entreprise et son fonctionnement.
<>, a-t-elle conclu.

En ce qui concerne Jeamille Bittar, président de la Chambre de Commerce et d’Industrie du Mali, il s’est dit satisfait d’entendre les étudiants chanter l’hymne national du Mali qui constitue, a-t-il fait savoir, un fondement de notre vie. Ensuite, il a salué les efforts du directeur grâce à qui les diplômes sont aujourd’hui fiables.

Enfin, pour le président de la CCIM, il faut imiter les autres pays pour que l’école de la chambre soit une école de référence pour la sous-région.
Pour le représentant du ministre de l’Industrie et du Commerce, Yacouba Fofana, ce dernier a indiqué que le diplôme permet au jeune diplômé d’affronter le marché de l’emploi et de leur insertion dans les entreprises. Il a réaffirmé le soutien du gouvernement pour la réalisation de cet ambitieux projet.

Par rapport au renforcement des capacités, le directeur de l’INCEF, Yacouba Fofana a lancé un appel aux opérateurs économiques du Mali qui doivent savoir que la formation de leurs agents est un facteur de développement de leurs activités. Pour cela, a-t-il renchéri, l’INCEF reste à tout moment à leur disposition.

I.S – 1er Mars 2005