En prélude aux élections générales de 2007, le Pecsam vient d’élaborer son projet de société pour le Mali. Dans ce projet, le parti de la Daba, de la seringue et de la plume (emblème du Pecsam) opte pour une révolution dans tous les domaines de la vie économique, politique, sociale et culturelle.
Ainsi dans le domaine de l’éducation, le Pecsam estime que la législation et la méthodologie scolaires doivent s’adapter aux réalités du pays. A ce niveau, il propose l’uniformisation des programmes d’enseignement sur le territoire national, l’adoption d’une langue nationale par les élus de la nation, l’introduction de la langue nationale dans le système éducatif à partir de la première année du second cycle de l’enseignement fondamental, la formation gratuite des cadres, mais surtout le retour à la méthodologie d’enseignement classique et syllabique dans l’enseignement fondamental basé sur l’apprentissage de la langue française.
Dans le domaine de l’élevage et de la pêche, le Pecsam ne va pas par le dos de la cuillère. Dans ces différents secteurs de la production, en plus de la création de services publics relatifs à ces secteurs de production dans toutes les communes rurales, le parti opte pour la militarisation des agents forestiers et l’instauration du droit à la pension et l’allocation familiale pour les paysans, éleveurs et pêcheurs et la transformation des produits notamment l’oignon, la pomme de terre et la patate sur leurs zones de production (Office du Niger, pays Dogon et Sikasso).
Pour ce qui concerne l’administration générale dans la Commune, le parti entend procéder, en lieu et place d’un maire élu, à la nomination à la tête de chaque municipalité d’un administrateur chef de l’exécutif communal. Celui-ci sera assisté de conseillers communaux émanant des partis politiques. Pour le président du parti, une telle structuration de la mairie aura l’avantage d’épargner les communes des crises politiques partisanes et de conductorat.
Sur le plan de la lutte contre la délinquance financière et la corruption, le parti que préside Oumar Sanogo envisage de poursuivre tous ceux qui se seraient rendus coupables de détournement de biens publics depuis l’avènement de la démocratie.
Selon le président du parti, Oumar Sanogo, ce projet de société que le Pecsam entend mettre en œuvre n’a autre objectif que de construire un Mali « fort, paisible, juste, solidaire et stable ».
Denis Koné
02 mars 2006.