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Pour un coût total de 3.950.12.000Fcfa ce projet couvre toutes les régions du Mali pour une période de 4 ans (2005-2008).

Il a pour objectifs entre autres la création de 18 associations/coordinations de commerçants détaillants à travers le pays d’ici décembre 2005, la mise en place de 18 centres de gestion agréé à Bamako, Kayes, Koulikoro, Sikasso, Ségou, Mopti, Tombouctou, Gao, Kidal, Koutiala et Niono d’ici la fin du projet, le financement des activités de 100 à 200 adhérents par an et par centre de gestion agréé d’ici la fin du projet, la formation de 80 commerçants/adhérents par an et par centre de gestion agréé en comptabilité et 18 associations en plaidoyer/lobbying d’ici la fin du projet.

Et pour atteindre ces objectifs, la stratégie adoptée consistera à impliquer tous les acteurs concernés par la création des centres de gestion agréés constitués de commerçants détaillants en utilisant la <> avec l’appui du fonds de développement économique (FDE) pour les attirer vers le secteur formel, et le programme comprend trois composantes essentielles les composantes appui technique, appui financier et promotion/ facilitation, qui interviennent de façon synergique, afin d’attirer les commerçants détaillants de l’informel vers le formel.

A cet effet par rapport à la composante <>, un commerçant qui s’est toujours débrouillé pour faire son activité dans la clandestiné n’adhérera pas à un centre de gestion agréé pour apprendre la comptabilité et bénéficier d’un abattement de 10%.

Pour bénéficier du financement direct des activités il faut entre autres, être déclaré au registre du commerce et du crédit mobilier, avoir un numéro d’identification fiscale, adhérer au centre de gestion agréé, être commerçant détaillant assujetti à l’impôt synthétique et à la patente-vignette du tableau des patentes du code général des impôts.

Il faut par ailleurs souligner que ce projet est une occasion pour le gouvernement d’apporter une solution appropriée pour une longue période aux problèmes liés aux commerçants détaillants assujettis à l’impôt synthétique et à la patente-vignette, de contribuer à la réduction de la pauvreté d’ici la fin du projet, de renforcer les capacités du secteur privé et surtout de lutter efficacement contre le développement de l’économie souterraine et l’occupation anarchique des voies publiques.

Dado CAMARA

12 juillet 2005