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Impliquer l’ensemble des acteurs dans la réflexion sur la consolidation des acquis du Programme de développement social urbain (PDSU) et ses possibilités d’extension sont, entre autres, les objectifs de l’atelier qui a ouvert ses portes à la Maison du Partenariat. Ladite rencontre se déroulera jusqu’au 31 août, organisée par la Direction nationale du développement social.

Mis en œuvre par la Direction Nationale du Développement Social (DNDS) avec l’appui du Service de Coopération et d’Action Culturelle de l’Ambassade de France au Mali et le Bureau de la Coopération suisse, le Programme de Développement Social Urbain, a pour objectif de promouvoir une démocratie participative de proximité et une citoyenneté actives fondées sur la responsabilisation et la concertation des acteurs autour des projets fédérateurs.

La finalité du projet est de contribuer à l’amélioration des conditions de vie et à la lutte contre la pauvreté dans les six communes du district de Bamako, la Commune urbaine de Mopti et celle de Gao comme villes bénéficiaires et à Koutiala, Kayes et Tombouctou en qualité de villes associées.

Dans cette logique, le Directeur national du développement social, Alassane Bocoum, précisera que le projet a été conçu dans une dynamique partenariale. L’une de ses composantes consacre la mise en place des Comités de Développement de quartiers, qui constituent un maillon essentiel dans le dispositif de pérennisation et un facteur visant à un meilleur exercice de la démocratie de proximité.

Pour atteindre cet objectif majeur, le Directeur indiquera qu’il est apparu judicieux d’associer l’ensemble des acteurs directs du Programme à la réflexion pour tirer les leçons de cette première expérience de mise en œuvre du PDSU afin d’envisager l’avenir avec plus de sérénité. En termes de consolidation des acquis et d’autre part d’éventuelle extension dudit programme. D’où l’importance de la tenue de ces journées.

Pour Mme Lassort Huguette, conseiller technique auprès de la Direction nationale du développement social «les réalisations faites sur les différents sites rencontrent l’adhésion des populations bénéficiaires s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre la pauvreté, une option stratégique du Mali en termes d’amélioration des conditions de vie, d’où l’intérêt de conduire un tel programme».

Elle a exhorté l’ensemble des acteurs à saisir ces journées d’échanges pour porter des regards critiques sur le travail accompli mais aussi d’instaurer des débats riches et variés afin d’amorcer une autre phase de ce programme. «Ce défi doit être relevé par chaque acteur car le PDSU ne doit pas s’arrêter en si bon chemin, son extension est une obligation», a-t-elle noté.


Ramata Tembely

30 août 2007.