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Ce sont entre autres l’apport, la place et le rôle de l’or dans notre pays ont affirmé le chef du gouvernement et Hamed Diane Séméga, le ministre de la tutelle lors de la cérémonie d’ouverture des journées minières commencées le 24 mai et qui prennent fin aujourd’hui. Le thème de cette première édition est : <>.

A travers l’organisation de ces journées, le Ministère des Mines, de l’Energie et de l’Eau vise à informer et à sensibiliser nos compatriotes sur la place et le rôle de l’or dans l’économie et le développement du pays. Ces journées, qui pourraient être institutionnalisées, se veulent un espace d’échanges et de communication entre le public et l’ensemble des acteurs intervenant directement ou indirectement dans le développement socio-économique de notre pays, a affirmé le ministre Séméga.

POURQUOI CES JOURNEES MINIERES ?

Selon le ministre des Mines, malgré l’importance du potentiel minier et la mise en exploitation de plusieurs gisements aurifères de classe mondiale, la contribution de l’industrie minière à l’économie nationale tant au niveau des finances de l’Etat qu’au niveau des populations des zones concernées n’est pas encore suffisamment perçue.

Les efforts en ce sens, menés à ce jour par le département et les services chargés des mines méritent d’être poursuivis et soutenus. Ils devraient assurer une appréciation positive du rôle de l’industrie à travers notamment la production actuelle de l’or, dans le développement socio-économique de notre pays.

Au cours des journées, il y aura :

– des exposés sur des thèmes touchant différents domaines de l’activité minière, pétrolière (recherche, exploitation, législation, environnement physique et socio-économique à travers des actions de lutte contre la pauvreté) ;

– des stands d’exposition sur des activités directement ou indirectement liées à l’industrie minière (artisanat, valorisation de matières premières) sont aussi visibles. On y retrouve la presque-totalité des entreprises et sociétés intervenant dans le secteur minier entre autres : Morila-SA, Yatela, Anglogold Ashanti, Aurel…

Les résultats attendus sont :

-l’amélioration de l’appréciation par les médias et le public des activités minières et pétrolières du gouvernement ;

– une meilleure compréhension par le public de la politique minière et pétrolière du gouvernement ;

– la mise à la disposition d’investisseurs potentiels des résultats des projets miniers ;

– la promotion d’opportunités d’affaires liées à l’industrie minière.

Il faut rappeler que l’activité minière au Mali est régie par l’ordonnance n°99-032/P-RM du 19 août 1999 portant code minier modifiée par l’ordonnance n°00-013/P-RM du 10 février 2000 et ses textes d’application ;

– le décret n°00-255/P-RM du 15 septembre ;

– le décret n°99-256/P-RM du 15 septembre 1999 portant approbation de la convention d’établissement -type pour la prospection, la recherche et l’exploitation des substances minérales.

Ces dernières années, l’or a ravi la place au coton, il est devenu le premier produit d’exportation et par conséquent le premier pourvoyeur de ressources au Trésor public. Imaginez que la réalisation de la seule mine d’or de Sadiola a nécessité entre 1995 et 1996 des investissements de l’ordre 300 millions de dollars US.

“C’est un secteur porteur qui peut apporter aujourd’hui de la valeur ajoutée, des emplois. Nous devons nous atteler à ce que l’or puisse être transformé sur place”. C’est le nouveau défi lancé par le chef du gouvernement Ousmane Isssoufi Maïga.

Mamadi TOUNKARA

26 mai 2005