Il s’agit des projets de Goulamina et Bougouni qui pourraient faire de notre pays l’un des plus grands producteurs du métal blanc en Afrique. Si l’État malien a pu résister au choc causé par la crise de 2012, assurer ses missions régaliennes, c’est parce que la crise avait épargné le secteur aurifère. Domaine névralgique qui a permis de réanimer le pays comme un malade maintenu en vie grâce à un respirateur artificiel. Rien de surprenant. L’or représente un peu moins de 70% des recettes d’exportation du pays. En effet, le Mali se prépare à devenir l’un des plus grands producteurs mondiaux de lithium. «Au niveau de l’exploitation minière de lithium, le continent est quasiment vierge. Pour espérer en profiter, notre pays devra résoudre la lansinante question de l’insécurité qui a stoppé la dynamique qui avait été enclenchée. À la faveur de la création en 2014 de l’Autorité pour la promotion de la recherche pétrolière au Mali (Aurep), les investisseurs manifestaient un engouement véritable pour ce secteur. Découpés en 15 blocs, les bassins sédimentaires avaient été redécoupés en 25 face à la demande, puis en 32. Les demandes se sont encore accrues. La taille des 32 blocs a été réduite pour en faire 43, dont plus d’une trentaine étaient occupés. Tous les occupants sont partis quand la rébellion a éclaté en 2012. Cheick M. TRAORÉ/Lessor.site