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L’atelier sur la production de la matière organique organisé par Helvetas Mali en partenariat avec le Mouvement Biologique Malien (Mobiom) tenu du 2 au 4 octobre à Kolondiéba, a permis aux producteurs et productrices d’identifier les alternatives de restauration de la
Biologique Malien (Mobiom) en organisant un atelier sur la production de la matière organique, tenu du 2 au 4 octobre à Kolondiéba.

La rencontre a regroupé les producteurs et les productrices des zones de production de coton biologique et équitable de Kolondièba, Yanfolila et de Bougouni. Elle rentre dans le cadre du relèvement de défis majeur à travers la construction de solutions alternatives. La production de la matière organique comme l’a souligné un responsable de Helvetas Mali, « s’inscrit dans les objectifs stratégiques de la seconde phase (2006-2008) à travers le résultat 1 du Prodoc ».

Le programme coton biologique au Mali, exécuté par Helvetas Mali, a démarré depuis 2002, après l’étape d’expérimentation amorcée courant 1998. Et dans le cadre de la production, la maîtrise de la fertilisation des sols demeure le principal facteur limitant.

En effet, la production biologique est une production qui nécessite beaucoup d’apport en matière organique. Cette production est faite sans apport d’engrais chimique. Le fertilisant majeur, c’est la matière organique. C’est dans cet esprit que Helvetas Mali et Mobiom ont initié cet atelier de réflexion avec les producteurs et les autres acteurs à la promotion de la filière bio équitable afin de dégager des stratégies. Dont le résultat final est d’augmenter la quantité et la qualité de la production organique.

Cette rencontre a été novatrice de la part la qualité des participants. Ainsi, la première journée de l’atelier a commencé par la présentation de plusieurs exposés sur les thèmes comme la compostière de case, la jachère améliorée, le parc amélioré avec fosse compostière et le potentiel matière organique et environnement.

Ces exposés ont été suivis, le lendemain, par des visites de cas notamment dans la compostière de case de Mme Assétou Koné et la jachère améliorée de Mamadou Koné, tous à Kolondièba. Le parc amélioré de Karim Koné à Blakala, localité située à 15 km de Kolondièba, a été également visité.

Toutes ces visites ont permis aux participants de connaître le processus de fabrication de la fumure organique. Qui se fait sans produit chimique. « Celui qui a le plus de fumure organique peut cultiver mieux que celui qui n’en a pas. La fumure organique nous aide beaucoup pour notre culture. Nous n’avons plus besoin de l’engrais ou d’autres produits » a souligné Karim Koné dit Karimba.

En tout cas, cet atelier a été plus instructif pour les producteurs et productrices. Puisqu’ils ont maîtrisé les conditions permettant la production de la matière organique et la bonne gestion du cycle de la matière organique.

Un Plan d’actions de vulgarisation des pratiques de production de la matière organique en milieu paysan a été élaboré. Ce qui permettra de contribuer à l’augmentation du rendement des cultures.

Alou BHAIDARA

06 octobre 2006.