Au sujet de l’élection du président de l’Association des Municipalités du Mali, les affiliés de la Plate forme « sauvage » sont désormais au pied du mur. Comme l’histoire de la salamandre et du prophète, de nombreux élus municipaux du pays se sont écartés de leur coup pour s’aligner derrière la raison. Les textes en vigueur de l’AMM. Ce qui garantit une brillante victoire le16 mai prochain à l’un des candidats respectueux de cette logique, à savoir Abdel Kader Sidibé et Adama Noupoumon Diarra.
On a tout vu, tout entendu, de la part de ceux qui veulent coûte que coûte tordre le cou aux textes de l’Association des Municipalités du Mali. Signature de Plate forme, campagnes d’intoxication, conférence nationale improvisée, tentative de récupération de la journée nationale des Communes…
La liste est longue et les pratiques cyniques. Bien humiliantes, au point de créer du trouble chez les observateurs de la scène politique malienne. Lesquels, toujours tourmentés par les agissements peu orthodoxes de certaines pontes de l’ADEMA PASJ.
L’AMM est – elle aussi importante pour susciter de tel antagonisme ?
La réponse est à la possession de ces stratèges du mal. Qui se sont livrés à toutes sortes de spectacles, de coups bas, de fausses déclarations, de corruptions, de manipulations, afin de mener les Maires dans un bateau dont ils ignorent la destination.
Le ridicule, voilà ce qui fait nourrir ces sorciers politiques, décidés contre vents et marrées à barrer la route à certains de leurs Co-partisans, pourtant légalistes et populaires.
Alors même que l’AMM, une association qui n’a qu’une dizaine d’années d’existence (créée le 21 novembre 2000) est apolitique et laïque. Telle a été la vision de ses initiateurs, les maires, sans distinction de formation politique ni de courant de pensée.
Lesquels, ont voulu en son temps à la différence du Haut Conseil des Collectivités Locales (une institution républicaine), se doter d’un instrument viable dans le but de sauvegarder la libre administration des collectivités territoriales et approfondir la démocratie locale. Depuis, le chemin parcouru a été long.
Seuls ceux qui cherchent de nos jours à assombrir les efforts des autres ne le savent pas. C’est bien regrettable. Cela, au regard de tout ce qu’ils ont entrepris et tenter d’entreprendre pour outrager les dispositions légales de ce instrument créées de toutes pièces par et pour les élus municipaux.
De nos jours, grâce à leur courage et leur abnégation à sauvegarder les acquis de cette association, Abdel Kader Sidibé(l’élu de la CIII) et Adama.N.Diarra(l’élu de la commune rurale de Kourouma) ont forcé l’admiration de presque tous les élus municipaux, appelés à mettre en place un bureau dirigeant de l’AMM.
Le premier, pour avoir su appliquer à la lettre l’article 3 du Règlement Intérieur de l’AMM, traitant les conditions de convocation du congrès de leur association. Et le second pour son sacrifice dans le respect des consignes de ses frères élus de la 3ème région.
Ce n’est même plus un secret de polichinelle, après des efforts de corruptions, manipulations et de destructions notamment lors de la journée nationale des Communes, l’autre camp est gagné par la dyspnée. Au point de se trouver en taule-position.
Moustapha Diawara
Le Quotidien de Bamako du 06 Mai 2010.
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Coup bas au sein de l’Adéma-Pasj : Pourquoi contre Abdel Kader Sidibé ?
Abdel Kader Sidibé président de l’Association des Municipalités du Mali (AMM) et maire de la Commune III de Bamako est plus que jamais relâché par ses pairs de l’Adema au profit de Boubacar Bah dit Bill. Ce dernier membre du même parti bénéficie du soutien du sommet concernant l’élection très prochaine du président de l’AMM. Pourquoi cet acharnement contre M. Sidibé?
En effet, Abdel Kader Sidibé à la tête de l’association depuis plusieurs années l’a toujours conduite sur la voie apolitique conformément aux textes. Ce qui n’est pas du goût des ténors de son parti. La candidature de Bill, un ami de Dioncounda Traoré président de l’Assemblée nationale et non moins président du parti de l’abeille solitaire est très stratégique pour préparer les élections de 2012. Car, il n’y a plus de candidature consensuelle pour la présidentielle au sein de l’Adema.
C’est la stratégie des clans et des grins qui est adoptée et optée. Il faut dire que l’Association des Municipalités du Mali a des partenaires financiers solides qui indépendamment du gouvernement malien mettent beaucoup la main à la poche. A preuve, récemment elle a bénéficié de 10 milliards de nos francs pour un projet de développement. Il n’en fallait plus, pour exacerber la boulimie de certains.
Pour ses distances avec la politisation de l’AMM, Abdel Kader Sidibé a toujours eu du fil à retordre avec les barons du parti. Pas plus tard que lors des municipales de 2009, ils l’avaient contraint à être 10è sur la liste parce qu’il visait la mairie centrale du district du Bamako.
On croyait qu’il ne serait plus maire de la Commune III, mais la mobilisation qu’il a faite au niveau de sa base a permis d’avoir plus de 10 conseillers pour l’Adema. Aussi, lors du vote pour l’élection du maire il a passé grâce à la confiance dont il bénéficie. Dans sa commune les gens sont unanimes quant à sa volonté de travailler.
Abdel Kader Sidibé est aujourd’hui l’un des, sinon, le maire le plus connu au Mali à travers l’Association des Municipalité du Mali et grâce à sa disponibilité. Toujours présent aux côtés des populations chaque fois que nécessaire, il est et restera l’un des grands artisans de la décentralisation dans notre pays.
Après avoir participé à l’instauration des 703 communes, il a fait une gestion remarquable des affaires et des fonds. Ce qui lui a fait valoir la confiance de se collaborateurs maires et des partenaires financiers tels que l’ANICT, l’Union Européenne et plusieurs autres partenaires internationaux.
Abdel Kader Sidibé maire de la Commune III et président de l’AMM a mis tous ces acquis au service de la société civile et à l’abri des manœuvres politiques. Ce qui explique le coup bas dont il est aujourd’hui victime.
La rédaction
Le Ciwara Info du 06 Mai 2010.
