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tabac.jpgDemain 31 mai, le Mali, à l’instar de la communauté internationale, va célébrer la Journée mondiale sans tabac.

C’est ainsi qu’en prélude à cette journée, le comité de gestion du groupe scolaire Nelson Mandela en collaboration avec la représentation résidente de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Association malienne de lutte contre la drogue et les stupéfiants (Alitas), vient d’organiser une conférence-débat à l’Hippodrome avec comme thème : « tabagisme et enfant ».

La conférence était animée par le Dr Nazoume Diarra, chargé de la prévention et de la lutte contre les maladies non transmissibles à la direction nationale de la Santé, Seydou Sangaré, interne à la Faculté médecine, de pharmacie et d’odonto-stomatologie et Allaye Cissé de l’OMS.

Le but de la Journée mondiale sans tabac 2006 est d’encourager les pays et gouvernements à tendre vers une réglementation stricte des produits du tabac.

La réglementation devrait aider les gens à obtenir les informations exactes, à mettre à nu la vérité concernant les produits du tabac qu’ils soient conventionnels, nouveaux ou à venir.

Ousmane Dembélé, président du comité de gestion scolaire du groupe Nelson Mandela, a introduit les débats, en mettant en exergue les méfaits du tabac sur les hommes en général et sur les enfants en particulier. Puis, les conférenciers ont développé les différents maux liés au tabagisme.

Le tabac a été découvert en 1493 en Amérique, selon l’interne Seydou Sangaré. Il représente une réelle menace pour la santé qui reste le bien le plus précieux de l’homme.

L’addiction tabagique est une épidémie mondiale qui fait de plus en plus de ravages dans les pays et contrées les moins à même de supporter son tribut de lésions invalidantes, de maladies, de perte de productivité et de décès. D’où l’urgence de préserver les générations futures du tabagisme.

En effet, selon les statistiques de l’OMS, le tabac tue une personne dans le monde toutes les 8 secondes.

Allaye Cissé de l’OMS a intervenu en langue nationale bamanan, pour que les jeunes scolaires présents à la conférence, saisissent mieux tout ce qui se disait.
Mr Cissé a expliqué quelques mesures portant restriction de l’usage du tabac dans l’espace scolaire dans les pays développés. « Dans certains pays par exemple, des espaces fumeurs sont aménagés à un ou deux kilomètres de l’établissement en vue de décourager les fumeurs », a-t-il révélé.

Révélation a été faite par le Dr Nazoume Diarra, qu’il est envisagé dans notre pays, un programme, voire un plan stratégique pour protéger les enfants et les jeunes du tabagisme et de ses effets nocifs.

Jeunes scolaires et enseignants du groupe scolaire Mandela, sont ressortis de la conférence avec bon d’informations sur le tabagisme.

Origine du tabac

Le tabac fut probablement utilisé pour la première fois par les Mayas puis par diverses tribus amérindiennes, notamment au cours de rituels religieux et sociaux.

Le tabac fut surtout une plante sacrée et curative utilisée par les prêtres et les chamanes. Sa fumée servait alors a communiquer avec les esprits et à apaiser les douleurs.

Il était consommé roulé jusqu’à obtenir une sorte de long cigare ou par l’intermédiaire d’un long tube nommé « tobago ». En Amérique du Sud, la découverte de pipes vieilles de plus de 2000 ans mais également de représentations de dieux et de prêtres fumant, corrobore cette hypothèse.

Néanmoins, le tabac ne fut découvert que vers 1492 lorsque Christophe Colomb (1450-1506) atteignit Cuba. Là, il trouva une herbe fumée par la bouche ou par le nez, essentiellement sous forme d’un tube de feuilles roulées et décida de l’importer pour la première fois en Europe.


30 mai 2007.