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C’était le mardi dernier au Centre Olympafrica de Banankabougou. Ont pris part à cette rencontre, des autorités communales, conseillers municipaux, représentants des Comités de salubrité, chefs de quartier, CAFO, CNJ-Mali commune VI, GIE, services techniques et administratifs, commerçants, restaurateurs, transporteurs, responsables des structures marchandes, jardiniers et gérants de stations…

Bref, toutes les forces vives de la commune VI s’étaient données rendez-vous pour unir leur force autour d’un problème récurrent, à savoir l’insalubrité et voir dans quelle mesure y faire face, à quelques encablures du Sommet Afrique-France, qui va réunir plus de 3.000 participants à Bamako, dont une cinquantaine de Chefs d’Etat et de gouvernement.

Dans son mot de bienvenue, le représentant du Maire de la Commune VI dira que les autorités communales soutiennent toute action allant dans le sens de l’assainissement, premier problème auquel la commune est confrontée.

Selon lui, il est temps que les populations se sentent concernées par le problème et s’impliquent davantage pour l’amélioration de leur cadre vie et pour le développement de leur commune.

Le Directeur des Services de la réglementation et du contrôle de pollution et nuisance, qui présidait la cérémonie, s’est ensuite appesanti sur les missions de son service représenté dans toutes les communes du district, les textes en vigueur en matière d’assainissement et les avantages qu’on peut en tirer.

Quant au président de la Coordination des comités de salubrité de la Commune VI Soumaïla Bayni Traoré, il a expliqué aux participants le contexte et les objectifs de la rencontre. On retient donc de son intervention, la nécessité pour l’ensemble des forces vives de la commune de conjuguer leurs efforts en vue de donner une meilleure impression aux participants du 23è Sommet Afrique-France en Commune VI, porte d’entrée de la ville de Bamako.

M. Traoré n’a pas manqué de fustiger l’immobilisme des populations et des intervenants dans le domaine de l’assainissement par rapport à la Journée mensuelle communale d’assainissement (1er samedi de chaque mois) instituée en commune VI et qui a du mal à s’appliquer sur le terrain. Il s’agit cette fois-ci, selon lui, de relever un défi, surtout que la commune VI a été primée, comme la commune la plus propre du district (édition 2005).

Les acteurs concernés par la question, dont la Mairie, ont ensuite fait état de leur vision pour une meilleure visibilité de cette action collective d’assainissement de la commune VI lors du Sommet et au-delà. Dans les échanges, il est apparu que les comités de salubrité ainsi que les GIE rencontrent beaucoup de difficultés sur le terrain. Des difficultés qui vont de la mobilisation des ressources financières et humaines au manque de matériels et de l’incivisme de la population. Des équations qu’il faut résoudre au plus vite pour plus de résultats.

Les participants à cette rencontre ont tous reconnu qu’il y a un problème et se sont engagés à tout mettre en oeuvre pour réserver un accueil chaleureux aux délégations qui séjourneront dans notre pays dans le cadre du Sommet Afrique-France et cela, dans un environnement sain.

Ce grand rassemblement de la société civile a pris fin par un appel dit <> qui invite tous les acteurs impliqués dans l’assainissement en commune VI, à unir leurs efforts pour une action commune contre l’ennemi commun : l’insalubrité.

Adama S. DIALLO

17 novembre 2005.