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N’diaye Bah ministre de l’artisanat et du tourisme qui représentait son homologue de la culture, Mamadou Togola gouverneur de la région de Tombouctou, maire de Tombouctou, éminentes personnalités du monde des lettres, des sciences, des arts et de la culture, recteurs d’université de Paris 8 et de Bamako, étudiants en provenance du Bénin, Burkina-Faso, Cameroun, Congo Brazzaville, Côte d’Ivoire, Gabon, Madagascar, Ile Maurice, Mauritanie, Niger, Sénégal, Tunisie, Togo et Mali et nombreux autres invités, étaient présents à la cérémonie.

Evénement majeur pour le cercle intellectuel des ulémas, imams, la société civile, chercheurs et professeurs et étudiants, « L’université ouverte des cinq continents », permettra à la ville de Tombouctou de redevenir le point de convergence des intellectuels qu’elle a été dans le passé.

Egalement, les participants pourront découvrir l’immense richesse culturelle de la ville des 333 saints, son artisanat, et ses sites touristiques.

Après la bienvenue souhaitée aux personnes présentes, passé glorieux de la cité des 333 saints a été évoqué par le gouverneur ainsi que le maire de Tombouctou.

Haut lieu de la culture et du savoir, le brassage culturel au sein de la ville de Tombouctou est une parfaite réussite.
Depuis près de 10 siècles, populations cosmopolites se côtoient, échangent, s’unissent autour de la réalisation de projets communs.

Pour N’diaye Bah, Tombouctou ne se raconte pas, on la voit ou on ne la voit pas.

Grands événements qui se sont déroulés à Tombouctou, comme les colloques internationaux, la célébration de la « Flamme de la paix », et Tombouctou qui deviendra la capitale de la culture islamique durant les fêtes du Maouloud en avril 2006, ont été évoqués par le ministre de l’artisanat et de la culture.

Quant au ministre de l’éducation, lui, a évoqué le temps, où le Mali était appelé Ouagadou ou Ghana. Depuis cette époque, centres réputés du savoir ont essaimé le pays comme Almoustrat, Araouane, les sanctuaires Hogon, le Djitoumou, Nogon au Bélédougou, Nioro, Kaba ou Kangaba, le Baniko, Sekoro, Djenné …

Timbuktu a vu naître des savants comme Ahmed Aquit, Ahmed Baba, Mohamed Bagayogo.

Le soleil qui s’est levé depuis lors, brille toujours, a estimé le ministre de l’éducation.

Le ministre Traoré a choisi parmi les préceptes de Cheick Sidi Elmoctar Al Kounti le suivant: « Un ignorant meurt deux fois, car l’ignorance elle-même est une mort à part entière », d’où cherchons à toujours nous instruire.

Hommage a été rendu par le ministre de l’éducation, aux initiateurs de « l’université ouverte des cinq continents ».

Félicitations à Jean Michel Dijan de l’université de Paris 8 et à Idrissa Diakité doyen de la Faculté des Lettres, Arts et Sciences Humaines (FLASH) de l’université de Bamako, ont été émises par le ministre de l’éducation.

Quelques vers tirés des manuscrits anciens conservés dans la cité sainte ont été lus par le ministre de l’éducation.
La rencontre durera une semaine.

16 novembre 2005.