Pour commémorer la Journée mondiale de la traite des esclaves et de son abolition, le Réseau africain de lutte contre l’esclavage a fait une déclaration le 23 août dernier. Les membres de ce réseau constitué des associations «Timidria» au Niger, «SOS Esclaves» en Mauritanie, «Temedt» et «GARI» au Mali et «Anti Slavery International», étaient réunis du 16 au 22 août à Bamako.
Représentés par Mohammed Ag Akeratane, président de «Temedt», Ilguilas Weila, président de «Timidria», Boubacar Messaoud, président de «SOS Esclaves», et Ibrahim Ag Idbaltanat, président de «GARI», rejoints par Romana Cacchioli, chargée de programme Afrique de «Anti-Slavery International», ils attestent «l’existence du phénomène de l’esclavage par ascendance et les pratiques discriminatoires associées en Afrique de l’Ouest».
Les gouvernements sont également interpellés pour reconnaître «la persistance de ce phénomène attentatoire aux droits fondamentaux de l’être humain dans le but de le criminaliser et de mettre en place des mesures socio-économiques pour assurer son éradication».
En attendant que le Mali et le Niger et les autres pays d’Afrique de l’Ouest suivent l’exemple de la Mauritanie dont le gouvernement a fait le premier pas en soumettant aux députés une loi dans ce sens.
Une loi qui, votée le 8 août 2007 dernier, criminalise cette pratique éminemment sauvage et d’un autre âge.
Zoubeirou MAIGA
27 août 2007.