La rencontre a eu lieu sous la présidence du Dr Samaké Raki Bah, directrice régionale de la santé de Bamako.
Représentants de la société civile, du personnel socio-sanitaire, d’organisations confessionnelles, et nombreux partenaires de l’administration étaient présents à la réunion.
La tuberculose est un problème de santé publique au Mali.
Partout dans le monde, la tuberculose est présente, mais elle l’est surtout dans les pays en voie de développement.
Sur 2 millions de décès imputables à la tuberculose, environ 98% sont enregistrés sur le contient africain.
26% des cas de tuberculose sont enregistrés dans la zone subsaharienne.
Chaque année, dans le monde, 8,4 millions nouvelles infections sont recensés surtout dans les pays pauvres.
Ainsi, au Mali, pour lutter contre ce fléau, le Programme National de Lutte contre la Tuberculose (PNLT) a élaboré un plan stratégique 2005-2009 de lutte contre la maladie.
Le Plan stratégique a comme principal objectif de réduire la morbidité et la mortalité liées à la tuberculose et il sera accompagné dans sa mise en œuvre par la direction régionale de la santé.
Financé par le Fonds global, qui est un fonds mondial de lutte contre la tuberculose, le plan stratégique 2005-2009 de lutte contre la tuberculose mobilisera 550 millions de Fcfa durant les cinq prochaines années. Toutes les activités sont supervisées par l’OMS.
Selon le Pnlt, le niveau de détection au Mali est de 18 à 70%. D’ici 2009, les guérisons atteindront 85% des infections au Bacille de Koch.
Cependant, la réussite de ces actions, passe nécessairement par une extension de 53 à 100% de la couverture en DOTS ou Traitement par observation directe pendant le quinquennat en question.
La détection précoce de la tuberculose est nécessaire au Mali.
Selon les spécialistes, un malade de la tuberculose non détecté peut contaminer 15 à 20 personnes par an, chiffres qui pourront aller crescendo dans une situation de promiscuité.
Le district de Bamako, reste le plus grand pourvoyeur de malades tuberculeux du Mali et cela est du à l’évolution démographique ainsi qu’à la résurgence de la maladie à cause du Vih-Sida.
Depuis plusieurs années déjà, l’état subventionne les médicaments antituberculeux à hauteur de 200 millions de Fcfa par an.
Objectifs du plan stratégique ont été exposés par le Dr Samaké.
Appel a été lancé par Mme Samaké à l’endroit du personnel socio-sanitaire des communes, à s’approprier du plan stratégique et à en tirer des plans d’action dans le programme opérationnel.
21 octobre 2005.