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Mamadou Coulibaly représentant de la direction nationale de l’éducation de base, Mountaga Touré de l’AMPPF, ainsi que nombreux autres invités étaient présents.
Contribuer à l’éradication de la torture, dont les violences faites aux femmes, par l’insertion dans les programmes scolaires de l’éducation aux droits humains, représentait le principal objectif de cette journée.

Cette journée s’inscrit dans le cadre de l’exécution du Projet d’Education aux Droits Humains (EDH) pour l’Afrique de l’Ouest. Le projet a débuté en juin 2003 et prendra fin en juin 2006. Il est basé à Dakar au Sénégal.

Activité volontaire et participative visant à donner aux personnes, groupes et associations, les moyens d’agir grâce à l’acquisition de connaissances, compétences en droits humains universellement reconnus, l’EDH regroupe 10 pays : Burkina Faso, Bénin, Togo, Ghana, Nigéria, Côte d’Ivoire, Gambie, Sierra Leone, Sénégal et le Mali.

A Bamako, 35 enseignants ont été formés par l’EDH.
Pour Mme Traoré de Amnesty International, impliquer la plus large couche de la population dès l’âge préscolaire et durant la vie de l’apprentissage, est un des objectifs recherché par cette journée.

Par rapport à la formation du personnel enseignant, l’élaboration des programmes scolaires relatifs à la torture et aux droits humains et la confection des manuels et matériels didactiques conformes à l’éducation aux droits humains, l’aide du ministère de l’éducation nationale a été sollicitée.

Créer une culture favorisant le respect et la défense des droits humains pour tous, reste le but recherché par cette journée.

25 Mars 2005