Selon lui, le front sera un cadre oppositionnel qui dénoncera sans ambages «les travers» du régime actuel et proposera des alternatives crédibles aux Maliens «qui sont en train de perdre espoir». Pour le Pr. N’Diaye, le front, contrairement au collectif de l’opposition (Coppo) sous Alpha, proposera bientôt aux Maliens un projet politique différent de celui du régime en place.
Aussi, le front se veut une opposition ferme qui entend identifier les problèmes du pays et des Maliens. «Aujourd’hui, tout le monde dit que ça ne va pas. Or personne ne dit qui est responsable de cette situation».
Pour nous, c’est le régime actuel, soutient Issa N’Diaye.
Aussi, le front de l’opposition a concocté un programme dont les grandes lignes sont axées sur la publication d’une lettre ouverte (que nous publions en exclusivité), l’organisation d’une série de manifestations politiques et la signature d’une plate-forme. Précision, les partis membres du front garderont, selon Issa N’Diaye, leur identité, mais aussi acceptent-ils les principes du regroupement.
Alors pourquoi l’absence de Bara, premier parti à se réclamer de l’opposition ? Ce parti, au départ, était avec les trois partis initiateurs du front. Mais par la suite, Yoro et ses camarades ont abandonné la table sans explication.
C.H Sylla
18 avril 2005