C’est un événement important pour l’image du pays, tant sur le plan africain que mondial. Toute chose qui en fait un défi.
Alors, le Mali, pour sortir la tête haute de ce grand rendez-vous Franco-africain qui regroupera plus d’une cinquantaine de chefs d’Etat et de gouvernement soit environ 3000 personnes, doit faire face à beaucoup de choses.
Face à cela, il serait important de mettre l’accent sur le civisme. Vieux, femmes, enfants jeunes doivent faire appel à leur sens du devoir.
Surtout dans la circulation qui est une préoccupation quotidienne de nos autorités. D’une part, il suffit pour les uns et les autres, qu’on soit piéton, motocycliste, «pousse-pousseur» ou conducteur de respecter plus le code de la route.
Cela doit être notre comportement avant, pendant et après le Sommet.
D’autre part, il s’agira pour nous, de laisser à temps la voie routière aux cortèges officiels depuis l’aéroport jusqu’au lieu d’hébergement afin qu’on puisse éviter des accidents.
Pour ce faire, les forces de sécurité (policiers, gendarmes, gardes, militaires) ont besoin de la patience de tous.
Une mission noble d’ailleurs confiée à nos forces, quant à la sécurisation des voies d’accès pour les différentes personnalités.
Comme on aime à le dire : impossible n’est pas malien. Il s’agira donc pour nous maliens de prouver encore une fois de plus, à la Communauté internationale, ce dont nous sommes capables.
Mais ce défi ne peut être relevé sans une forte mobilisation et le respect des rôles qui sont dictés à tout un chacun.
Comme ce fut le cas de la coupe d’Afrique des Nations (CAN) 2002, que nous avons réussie avec notre sens du «diatiguiya».
Hadama-B-Fofana
23 novembre 2005.