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Les Européens ont salué avec enthousiasme mercredi l’élection de Barack Obama, avec l’espoir qu’il permettra d’instaurer un « new deal » entre les Etats-Unis et l’Europe, aux liens distendus sous George Bush. Cinq ans après la brouille entre Paris et Washington provoquée par l’intervention américaine en Irak, le président Sarkozy qui comme beaucoup d’Européens n’avait pas caché sa préférence pour le candidat démocrate a été le premier à adresser des félicitations élogieuses au premier président noir des Etats-Unis. »Votre brillante victoire » couronne « une campagne exceptionnelle, dont le souffle et l’élévation ont prouvé au monde entier la vitalité de la démocratie américaine, en même temps qu’ils le tenaient en haleine« , s’est ainsi réjoui Nicolas Sarkozy. Qualifiant sa victoire d’historique, la chancelière allemande Angela Merkel a elle souligné « l’importance et la valeur de notre partenariat transatlantique« , en invitant M. Obama en Allemagne. Les espoirs que les Européens ont placés en Obama vont cependant bien au-delà de la crise financière et économique. Mais ces espoirs risquent d’être déçus, selon les analystes.