Dans le monde, il ressort que d’ici 2025, qu’en cas
de faible utilisation de la planification familiale,
le nombre annuel de décès maternels estimés
augmenterait régulièrement, passant d’environ 2850 en
2000 à 6240 en 2025, soit 3 femmes mourant en couche
toutes les quatre heures.
Par contre, en cas
d’utilisation plus élevée de la méthode, le nombre de
décès maternels diminuerait progressivement pour se
situer à environ 1860 en 2025, soit moins du tiers du
nombre de décès maternels qu’on aurait obtenu en cas
de fécondite.
Ces mêmes données présentent les risques
de decès infantiles qu’on encourt en cas de faible
utilisation de la méthode. Ils peuvent passer de
55.000 environ en 2000 à 121.000 en 2025. Mais grâce à
la contraception, ce risque pourrait connaître une
diminution sensible.
Au Mali, malheureusement, 80% de
la demande totale de la méthode reste non satisfaite.
Il en résulte des conséquences non négligeables que
personne ne peut ignorer à savoir des grossesses non
desirées, des avortements provoqués, des infanticides
et autres graves conséquences.
Pourtant, la faible
prévalence contraceptive est considérée comme un
facteur accroissant ces risques. Au Mali, les droits
la matière sont clairement reconnus par loi 02.044 du
24 juin 2002 relative à la santé de la reproduction
qui a été adoptée par l’Assemblée Nationale.
Ainsi, ladite loi stipule en son article 4 que tout
individu, tout couple a le droit d’accéder librement à
des services de santé de la reproduction et de
bénéficier des soins de la meilleure qualité possible.
Quant à l’article 5 alinéa 2, il stipule que les
membres du couple et les individus ont le droit de
décider librement avec discernement du nombre de leurs
enfants et de l’espacement de leurs naissances et de
disposer des informations pour ce faire.
C’est dire
donc que toutes les Maliennes ont le droit de
recouvrir à la méthode pour accroître leur chance de
survie ainsi que celle de leurs enfants.
LAYA DIARRA
09 septembre 2005.