Il y a un an que le gouvernement du Mali a signé des conventions de partage de production avec Mali petroleum SA portant sur les blocs 8 et 10 de Taoudénit. D’autres compagnies de recherche comme : Baraka et Mali oil ont paraphé leur part de conventions. Au total 11 conventions ont été signées de 2005 à nos jours, a indiqué le DG de l’Aurep, Mohamed Sympara.
Au cours du point de presse, les directeurs techniques et responsables des différentes compagnies pétrolières ont brossé l’état de leurs travaux de recherches sur le terrain. La question fondamentale et qui demeure aujourd’hui la préoccupation des Maliens c’est-à-dire, l’existence de l’or noir dans notre sous-sol est revenue dans les débats.
Pour Satyavan Raymond, le directeur technique de Baraka Petroleum présent au Mali et en Mauritanie, « les recherches prennent de l’ampleur avec la présence des grandes compagnies auprès des plus petites. Le volume des investissements augmente avec une présence effective sur le bloc de Taoudenit ».
L’espoir est permis
Selon M. Raymond, « les signes promoteurs de ressources prospectives non prouvées sont estimées à 645 millions de barils de pétrole et 9,2 tcf de gaz ». Ces données, ajoute-t-il, ont été établies par un chercheur indépendant londonien. Il a toutefois précisé, que ces chiffres ne sont que de simples estimations qui ne pourront être prouvés sans les travaux de forage d’exploration.
Baraka petroleum qui a signé sa convention le 28 octobre 2005 projette l’exploitation pétrolière au Mali courant 2011-2014. Les trois compagnies rassurent néanmoins les Malines et s’accordent à dire qu’elles ont de l’espoir de découvrir du pétrole au Mali. C’est pourquoi, expliquent-elles, elles ont accepté de prendre de gros risques financiers pour investir des millions de dollars. A en croire le DGA de Mali petroleum, Sidy Mohamed Bally, la devise de sa compagnie est : « le pétrole au Mali, nous y croyons ».
Abdrahamane Dicko
6 juillet