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Dans ce processus, de nombreuses prospections des richesses naturelles ont été réalisées il y a plus d’une décennie et qui ont permis aux autorités politiques et administratives du pays de se convaincre que le Mali, bien qu’il soit un pays pauvre, a un potentiel de développement socio-économique immense et qu’il faut s’investir dans la recherche de partenariat pour l’exploitation judicieuse de ces ressources. Et, de plus en plus, il y a de l’espoir pour des lendemains meilleurs.

Déjà, pendant la période de la transition démocratique, il y a eu ce qu’on a appelé la ruée vers l’or du Mali. Des multinationales s’occupant de la recherche et de l’extraction des minerais comme l’or accouraient. De cette date à ce jour, l’exploitation aurifère qui était à ses débuts a pris de l’envol à la grande satisfaction des populations et des autorités. Ainsi, on assiste à la multiplication du nombre de mines d’or, à l’organisation des travailleurs du secteur des mines avec le code minier et la chambre des mines.

Toutes choses qui représentent des jalons importants et urgents du développement de cette activité qui rapporte gros aux caisses de l’Etat. Par ailleurs, même si on redoute ces conséquences de cette activité sur l’environnement d’un point de vue purement écologique, on se rend compte qu’elle participe au désenclavement des localités, et au renforcement des infrastructures scolaires, sanitaires, entre autres, des zones d’intervention des sociétés minières. Cela représente un appoint aux efforts de développement des autorités.

VERS L’ELARGISSEMENT DES OPPORTUNITES
Avec la relance de la recherche pour l’exploitation du pétrole au Mali, les opportunités de développement se multiplient, ce qui représente un motif d’espoir pour les populations mais aussi pour les autorités. Déjà une société australienne de droit malien BARAKA-Mali Ventures LTD a ouvert ses portes pour l’exploitation du pétrole malien. Elle vient soutenir les efforts de l’autorité pour la recherche pétrolière (AUREP). Cela explique que les autorités actuelles aient perçu l’urgence du combat pour le développement à travers celui de l’exploitation des richesses naturelles qui sont diverses au Mali.

Sur la même lancée, il a été réalisé des études sur les gisements de phosphate du Tilemsi.
Les autorités actuelles doivent multiplier les recherches de partenariat en vue de l’exploitation de ces autres richesses naturelles du Mali qui sont constituées de sel gemme et de phosphate au septentrion, de gisements de calcaire qui peuvent être exploités dans le cadre des cimenteries dont le Mali, un pays en chantier, a beaucoup besoin. Dans les perspectives économiques, l’exploitation de ces différentes opportunités, renforcées par le développement de l’industrie, représente des combats économiques urgents pour les autorités et les populations, car ils offrent de bonnes perspectives de création d’emplois en grand nombre, notamment pour les jeunes, et favorisent par la même occasion l’augmentation des ressources de l’Etat.

Avec la forte demande sociale, de tels combats se révèlent très urgents pour mettre l’homme au début et à la fin de tous les processus.

Moussa SOW – 22 février 2005