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Cependant, plan de gestion, mauvaise définition des responsabilités et attributions représentent quelques entraves à ces aménagements.

A Niono, les paysans sont actuellement regroupés en coopératives communément appelées Organisations des Exploitants sur les Réseaux Tertiaires (OERT).
Les Oert constituent un outil d’exploitation viable pour le réseau tertiaire.

Auparavant, avant l’installation des Oert, les petites canalisations étaient mal exploitées, et faisaient perdre à l’Office du Niger beaucoup d’eau dans les casiers agricoles.
Le périmètre de Sokolo, de 5850 ha, crée il y a une trentaine d’années est complètement dégradé avec un réseau de drainage obsolète.

A M’Bewani, une partie du périmètre d’une superficie de 1315 ha est en cours d’aménagement.

Afin d’obtenir une bonne répartition des eaux, il a fallu redimensionner le canal Costes Ongoïba, alimentant sur une distance de 19 km, plantations de canne à sucre de Dougabougou et Séribala, ainsi que les autres périmètres irrigués de l’Office du Niger.

A Koumouna, un périmètre de 1115 ha a été aménagé sur financement du Programme National d’Infrastructures Rurales (PNIR).

280 ha sont destinés aux populations, 390 ha sont mis en location vente et 444 ha aux exploitants privés.

Difficultés telles, la faible capacité des espaces à générer des revenus permettant d’être en règle avec les Oert, sont évoquées par les bénéficiaires par rapport à l’exploitation et la gestion de ces périmètres.

Dans la région de Mopti, à Kamaka, situé à 15 km de Sévaré, travaux d’aménagement de 44 ha d’un montant de 141 millions de Fcfa sont en cours. Les travaux prendront fin dans cinq mois.

Cette exploitation sera partagée entre une union de sept coopératives villageoises composée de 700 personnes des quatre communes.

Riziculture et maraîchage, se feront dans cette région.
Ce projet a suscité beaucoup d’espoir au sein des populations de Kamaka et de Sinsé.

Cependant, le pessimisme persiste chez certains, qui pense ne jamais adhérer au cercle des exploitants, car la superficie 0,25 ha, destinée à chaque exploitant est très insuffisante, juge Kola Maminata, président de l’Union des coopératives de Kamaka.

Le projet de périmètre a suscité une grande motivation chez beaucoup de villageois, qui sont retournés sur leurs terres selon Mr Kola ; cependant, ces derniers, ont du mal à trouver véritablement leur place au sein des Oert, selon lui.

27 juin 2005