Trois clubs et la ligue de Bamako n’ont pas assisté à la cérémonie de remise du chèque Ikatel aux clubs de première division samedi au siège de la Fédération malienne de football. Il s’agit du Nianan de Koulikoro, du Stade malien de Bamako, du Club olympique de Bamako.
Les ministres de la Jeunesse et des Sports, de la Promotion des investissements et des Petites et moyennes entreprises, invités, n’ont pas daigné faire le déplacement.
Après une minute de silence observée à la mémoire de l’ancien basketteur, Dramane Coulibaly dit Draba, les discours de la directrice de la communication d’Ikatel, Mme Sangaré Coumba, et du président de Malifoot, Salif Kéita, les représentants des clubs présents ont reçu, chacun, un chèque de 2 millions de F CFA.
Ce montant représente la première tranche de la subvention qu’Ikatel accorde aux clubs de 1re division dans le cadre de son partenariat avec Malifoot. Il est prévu le payement d’une deuxième tranche, ce qui fait un montant total de 4 millions de F CFA.
De plus, Ikatel déboursera pour chacun des clubs 500 000 F CFA destinés au flocage des maillots aux couleurs d’Ikatel et de tous autres partenaires que les clubs peuvent avoir suite à des négociations, sauf le ou les partenaires qui sont sur la même ligne commerciale qu’Ikatel.
Les ligues de l’intérieur recevront leur part ultérieurement, soit un million par région.
Boubacar Diakité Sarr
MME SANGARE COUMBA KEITA, IKATEL
« Peu de gens parieraient sur le foot malien »
Après la remise des chèques aux clubs, nous avons rencontré la directrice de communication d’Ikatel. Dans l’entretien qui suit Mme Sangaré Coumba Kéita parle du partenariat entre sa structure et Malifoot, de l’arrêt du championnat tout en restant optimiste. Pour elle, Ikatel voudrait simplement aider notre sport roi, laminé, à sortir de l’ornière.
Les Echos : Le championnat est arrêté. En tant que sponsor quel est votre sentiment ?
Mme Sangaré Coumba Kéita : Nous sommes simplement sponsor de la Fédération malienne de football.
Les dirigeants de la Fédération sont les mieux indiqués pour se prononcer sur le déroulement du championnat. Nous sommes de simples partenaires de bonne volonté pour aider le football malien. La conduite des affaires de la Fédération n’est pas de notre ressort.
Les Echos : Les panneaux d’katel sont interdits dans les stades par la direction nationale des sports, est-ce que vous êtes en porte à faux avec le règlement ?
Mme S. C. K. : Nous n’avons aucune relation avec les stades dans la mesure où le contrat, c’est entre nous et la Fédération. La Fédération exécute pour nous moyennant une compensation financière. Donc, si nous avons quelques remarques à faire, c’est à la Fédération malienne de football que nous nous adressons.
Les Echos : Etes-vous optimiste ?
Mme S. C. K. : Je suis de nature optimiste sinon nous n’aurions jamais parié sur le football malien dans l’état actuel où il se trouve.
Propos recueillis par
Boubacar Diakité Sarr
09 janvier 2006.