Mamadou Sanogo président de l’Amaq, Ibrahima N’Diaye de l’Ier, et Jaap Van der Velden de l’ambassade des Pays Bas au Mali, et nombreux autres invités étaient présents à la cérémonie.
Ainsi, « Produire Bon et Sain », est devenu désormais le slogan que l’Ier et l’Amaq partagent en commun.
Le programme « Point focal qualité » est une composante des programmes de développement de l’agriculture de l’Ier.
Ainsi, dans le but d’obtenir un impact positif sur la production et la consommation des produits finis nationaux, l’Ier a pris la décision de s’associer avec l’Amaq.
Organiser des plates-formes de gestion de qualité et des programmes de certification, créer des labels, améliorer l’emballage, diffuser des normes de qualité pour les matières premières et les produits finis auprès des partenaires engagés dans la transformation, élaborer et diffuser des stratégies d’amélioration de la qualité à travers l’encadrement des entrepreneurs/transformateurs à l’échelle des PME et PMI, sont quelques objectifs visés par ce partenariat.
Ce programme, s’inscrit dans la dynamique des stratégies de lutte contre la pauvreté à travers la promotion de la transformation des produits agricoles, a indiqué Mr N’Diaye de l’Ier.
Il est une réponse à l’une des préoccupations du monde rural qui est la recherche d’un accompagnement de proximité permettant d’augmenter la valeur ajoutée sur les produits agricoles afin d’améliorer et de sécuriser les revenus, estime-t-il.
Le programme vient à point nommé, car notre production agricole souffrant de pertes post-récoltes très élevées et liées elles-mêmes à l’inobservation des bonnes pratiques et au très faible taux de transformation, ayant chaque année comme conséquences, des milliers de tonnes de fruits et de légumes qui pourrissent, faute de transformation, déplore Mr Sanogo de l’Amaq.
Et malheureusement, la petite quantité de produits transformés, ne répond pas toujours aux normes de sécurité sanitaire, car les mesures d’hygiène ne sont pas respectées dans leur fabrication, ajoute-t-il.
Aussi, le défi est immense.
Cependant, l’Ier et l’Amaq, comptent y faire face et pour le relever, l’appui de services comme les directions nationales de l’industrie, du commerce et de la concurrence, le centre national de promotion des investissements, le laboratoire central vétérinaire, le laboratoire national de la santé, etc…, s’avère alors nécessaire.
30 août 2005