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La cérémonie était présidée par le Ministre de la
Communication et des Nouvelles Technologies Gaoussou
Drabo. C’était en présence de Alassane Diawara
représentant résident de la Banque mondiale. Il est
organisé par l’Association des éditeurs de la presse
privée (ASSEP) en collaboration avec la Banque
mondiale.

Dans son intervention Alassane Diawara a rappelé
l’objectif de l’atelier qui est d’échanger et de faire
connaître aux hommes de médias et vecteurs de
transmission de l’information, les secteurs
d’intervention de la Banque mondiale, le
fonctionnement de l’institution, la nature du
partenariat qu’elle mène avec le Mali, à travers le
gouvernement, le secteur privé, la société civile.

La
Banque mondiale est un partenaire au développement
très important pour le Mali.

Cependant, sa mission et
son action sont peu connues ou mal comprises par une
bonne partie du public malien. Même certains
interlocuteurs impliqués dans le partenariat avec la
Banque semblent peu informés sur sa mission, les
instruments qu’elle utilise et les projets et
programmes du Mali qu’elle soutient et finance
”, a
martelé M. Diawara.

Il a rappelé le rôle des hommes de médias.
L’importance du journaliste n’est plus à démontrer
dans le suivi de l’exécution de ses priorités par les
différents acteurs impliqués dans l’oeuvre de
développement.

Donc le seminaire permettra aux
journalistes d’identifier ensemble les sources
d’information dont dispose le groupe de la Banque
mondiale. Pour mieux informer les populations il faut
que les médias soient formés et informés a dit le
représentant résident de la Banque mondiale.

L’évènement auquel nous participons aujourd’hui n’est
pas usuel et il doit être salué à sa juste valeur
” ces
propos sont du Ministre de la tutelle Gaoussou Drabo.
Il a ajouté qu’au cours de l’exercice de leurs
responsabilités, les journalistes ont souvent entendu
dire que la Banque mondiale ne communique pas assez.

Et que lorsqu’elle le fait, c’est très souvent de
manière peu satisfaisante pour ses interlocuteurs
journalistes.

L’initiative que l’ASSEP et vous organisez
aujourd’hui démontre cependant la nécessité de
s’expliquer n’est pas antinomique avec le respect d’un
certain devoir de réserve. En allant vers la presse
malienne vous faites l’économie de tous les embarras
qu’amène le choix du repli sur soi et du laisser dire.
Une telle attitude n’aurait fait que renforcer les a
priori négatifs et peut-êre contraindre à une
communication de crise, comme cela s’est vu dans un
passé récent
” a martelé de ministre de la
communication.

Sur la même lancée, il a ajouté que c’est une
opportunité de mieux se connaître, de s’écouter
mutuellement et donc de mieux se comprendre.

Espérons
que les travaux seront placés sous le signe de
l’échange, de l’esprit critique, que beaucoup de
notions telles que le « diktat de la Banque mondiale »
ou « bon élève de la Banque mondiale » seront mieux
cernées.

L’atelier prend fin aujourd’hui.

Mamadi TOUNKARA

28 octobre 2005.