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C’est en Suisse, sur les bords du lac Léman que s’ouvre, vendredi 22 octobre 2010, le Sommet de la Francophonie. Et pour cette 13e édition, qui se tient dans la ville de Montreux, près de 70 pays sont représentés. Une quarantaine de chefs d’Etat ou de gouvernement sont attendus dès ce vendredi. Ce sommet sera politique. Cette ambition est portée par l’ancien président sénégalais Abdou Diouf qui sera reconduit à la tête de l’institution. Cela ne fait plus aucun doute. Dans les couloirs de la conférence, les délégués d’Afrique se félicitent du rôle positif joué par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) dans la crise guinéenne.Les 70 délégués vont se prononcer sur une série de résolutions dont une sur la gouvernance mondiale. A quelques semaines du sommet du G8 et du G20, présidés par la France, Paris compte sur le soutient des francophones.Cette organisation se transforme en groupe de pression dans les grandes enceintes internationales au profit, il faut bien le reconnaitre, des deux grand pays francophones que sont la France et le Canada.Mais la solidarité francophone n’est pas automatique. Le Premier ministre canadien en a fait la cruelle expérience. Le Canada n’a pas été élu au Conseil de sécurité des Nations unies. Selon des sources diplomatiques, il a manqué à Ottawa un certain nombre de voix notamment africaines et francophones.RFI.FR