L’ouverture officielle de la mine d’or de Loulo aura lieu le 12 novembre 2005. Cet événement marquera un élargissement de l’espace des zones aurifères de notre pays.
La mine de Loulo où Randgold est actionnaire avec 80 % et l’Etat malien avec 20 % représente une réserve de 42 tonnes d’or pour une durée de vie de six ans. Elle prévoit au total 1100 emplois, maliens et expatriés confondus.
La Convention d’établissement de la mine de Loulo a été signée le 2 avril
1993 entre l’Etat malien et la société des mines de Loulo SA.
L’étude de faisabilité date de septembre 1999. C’est en cette même année que la société a disposé du permis d’exploitation.
Le capital est de 2 milliards 133 millions de F Cfa. Un investissement initial de 90 millions de dollars a été effectué.
Avec cette ouverture de la mine de Loulo, c’est l’événement d’une ère nouvelle pour des centaines de travailleurs maliens, et les communautés riveraines.
Comme à Sadiola, Morila ou Yatéla, l’exploitation industrielle de l’or à Loulo entraîne certainement beaucoup d’investissements dans les domaines de la santé, de l’Education et des projets de développement économique.
Le Mali est donc entrain de renforcer sa place de troisième producteur africain de l’or, après l’Afrique du Sud et le Ghana.
Grâce à sa production aurifère croissante conjuguée aux apports d’autres secteurs, le Mali a pu remonter progressivement la pente des crises dues au conflit ivoirien, à la sécheresse et à l’invasion acridienne.
Quand on sait que l’ouverture d’autres mines suivront celle de Loulo, on peut dire sans risque se tromper que l’or continuera encore de briller pour les Maliens.
Boukary Daou
10 novembre 2005.