Responsables de la mairie de la Commune II, chefs coutumiers, responsables de l’Agence pour le Bassin du Fleuve Niger et de l’ONG Alliance au Mali pour l’Environnement ainsi qu’une foule nombreuse, étaient présents à la cérémonie.
Classée parmi les plantes flottantes, introduites dans notre pays comme plantes ornementales, la jacinthe d’eau a proliféré de manière sauvage. L’existence des cours d’eau, ainsi que le développement des activités socio-économiques, se trouvent sérieusement menacés par la jacinthe d’eau.
Quelques difficultés engendrées par la prolifération de cette plante : les poissons sont tués par la plante qui pompe l’oxygène, le transport fluvial est gêné, le fonctionnement des barrages hydroélectriques est perturbé, les canaux des périmètres irrigués sont bouchés.
Plante dont la régénération est facile, l’éradication de la jacinthe d’eau nécessite des actions soutenues. Ainsi, experts préconisent sa transformation en engrais pour les maraîchers qui occupent les berges du fleuve.
Le département de l’environnement et de l’assainissement se dit préoccupé par les méfaits causés par la jacinthe d’eau.
Ainsi, zones de Baguinéda et Niono pour les périmètres irrigués et Koulikoro pour la navigation, sont concernées par cette campagne d’arrachage.
Seytra Travaux, EBK et ECO/BTP, sont les trois entreprises nationales auxquelles le marché d’enlèvement a été confié.
Seytra avec un budget de 54 millions de Fcfa, s’occupera de la zone de Baguinéda.
L’entreprise ENK avec un budget de 26,9 millions de Fcfa a en charge la zone de Koulikoro.
Et l’entreprise ECO/BTP, avec un budget de 35,4 millions de Fcfa, s’occupera de la zone de Niono.
Implication des riverains dans l’opération d’arrachage sans lesquels cette dernière ne sera pas efficace, s’avère nécessaire, selon Mr Bakoroba Kané, porte-parole du groupement des entreprises en charge de l’arrachage
Promesse a été faite par Bakoroba Kané, que tous les travaux prendront fin d’ici la fin de l’hivernage.
21 juin 2005