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Prenant la parole le premier, le maire de la commune rurale de Ouélessébougou, Guédiouma Samaké a déclaré que la commémoration de cette journée est une occasion pour les leaders du Mali en particulier et du monde en général, de témoigner une fois encore de l’intérêt accordé à la femme rurale.

Il dira que la femme rurale est la source du développement. Pour assister les femmes rurales en particulier et les femmes en général dans leurs activités quotidiennes, il appartient aux tenants du pouvoir, aux hommes politiques et d’autres leaders, dira le maire de la commune rurale de Ouélessébougou, d’ouvrir les voies cachées du développement et de les observer pendant quelque temps. Le changement souhaité, a-t-il conclu, ne tardera pas à venir.

Selon la représentante du ministre de la Promotion de la Femme, de l’Enfant et de la Famille, pour assurer un vrai épanouissement de la femme rurale, il faut d’abord lui créer les moyens de s’instruire. Il s’agit, a-t-elle ajouté, de scolariser et d’assister le maximum de petites filles en âge d’aller à l’école. Si les femmes parviennent à bénéficier de l’éducation comme il faut, elles pourront mieux gérer leurs activités quotidiennes génératrices de revenus.

Madame Fofana Assitan Cissé a profité de cette fête pour une fois de plus, adresser les remerciements des femmes dans leur généralité aux initiateurs de cette journée, dédiée à la femme rurale.

Tout en se félicitant du combat quotidien des femmes rurales qui supportent près des 80% les charges de leurs foyers en brousse, Fofana Assitan Cissé a invité ses consoeurs à redoubler d’efforts pour ne pas rester en marge des hommes.

Elle a également invité les hommes qui ont tendance à marginaliser leurs femmes, à cesser cette pratique de gouvernance, qui n’appartient qu’à la période préhistorique.

Pour le Président du Conseil de Cercle de Kati, Mamadou Traoré, la femme ou la maman de l’humanité a droit au respect et a besoin d’un traitement humain.

Il dira que cette 10ème édition de la journée internationale de la femme rurale est une reconnaissance de la valeur de cette dernière, qui croit être oubliée, alors qu’elle ne l’est pas en réalité.

Il a invité la brave femme rurale à poursuivre son combat aux cotés de son mari pour un développement harmonieux de son foyer.

Bouclant les interventions, le sous préfet de Ouélessébougou, Mohamed AG Aboubacrine, s’est d’abord félicité du choix de sa localité pour abriter cette fête au niveau du cercle de Kati.

Il dira que la journée internationale de la femme rurale est plutôt faite pour la femme rurale du Mali.

Il a dit aux femmes de ne pas minimiser leurs forces. Tout en leur demandant de continuer le combat de l’émancipation, Mohamed AG Aboubacrine a souhaité une implication plus rigoureuse des femmes rurales dans la difficile guerre contre le VIH/SIDA. Il a poursuivi en disant aux femmes de ne pas se gêner à venir le voir pour tout besoin relatif au développement.

La cérémonie a pris fin par une conférence animée par Messieurs Siré Moussa Kéïta de la promotion de la femme, de l’enfant et de la famille et Sidikiba Diakité. Le thème de cette conférence était  » Femme rurale et éducation« .

Zhao Ahmed BAMBA
-Envoyé Spécial.

20 octobre 2005.