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En prélude à la rentrée solennelle du Barreau et de la conférence de stage qui s’ouvre dans notre pays du 22 au 24 février prochains, le bâtonnier de l’Ordre des avocats du Mali, Me Seydou Ibrahim Maïga, assisté de son homologue du Niger, Me Moussa Coulibaly, et de son secrétaire adjoint, Me Mamadou G. Diarra, a rencontré la presse mardi après-midi. Au centre des échanges, les préparatifs de la rentrée 2007-2008 du barreau et de la conférence du stage.

Au-delà du thème « la protection des marques : les mécanismes juridiques de lutte contre la contre façon dans l’espace Uémoa », la rentrée de cette année, selon Me Maïga, sera marquée par la présentation des 6 nouveaux secrétaires, dont 2 femmes retenus à l’issue du concours d’éloquence organisé par le barreau pour un mandat d’un an. Il s’agira pour ces jeunes avocats, a dit le bâtonnier du Mali, de représenter l’image de la profession aussi bien à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays.

Formés dans le cadre d’une certaine éloquence, ils assisteront le bâtonnier dans ses activités et seront chargés de l’assistance judiciaire et de l’organisation des commissions d’office.

Dans un monde de globalisation où la concurrence est implacable, le colloque sera mis à profit par les porteurs de la robe noire de mieux appréhender les dispositions de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uémoa) pour être au même diapason que leurs homologues de l’espace. Cela est d’autant plus impérieux que « l’essence de la profession est la libre circulation et le libre établissement des avocats dans l’espace Uémoa », a commenté le bâtonnier qui s’est empressé d’ajouter que la plupart d’entre eux sont des généralistes.

A sa suite, son homologue du Niger a fait savoir que le seul combat qui vaille aujourd’hui demeure la formation initiale et continue des avocats afin qu’ils puissent se remettre en cause et pallier les insuffisances. Me Coulibaly d’expliquer que l’introduction du règlement de l’Uémoa dans les pays membres n’impose aucune limite. Le principe étant la libre circulation, le libre établissement et le respect des règles qui régissent les barreaux par l’avocat qui veut s’installer.

« C’est une réforme qui ne concerne pas l’avocat seul. Elle doit s’étendre au reste de la grande famille de la justice. Mais, c’est un processus qui fera progressivement son chemin », a indiqué Me Mamadou G. Diarra.

Mohamed Daou

22 février 2007.