Pr Thierno Diallo directeur général de l’Institut d’ophtalmologie d’Afrique tropicale (IOTA), Dr Doulaye Sacko de l’Organisation Ouest Africaine de la Santé (OOAS), Lamine Cissé Sarr représentant de l’OMS au Mali, et nombreux autres invités étaient présents à la cérémonie.
Technique mise au point par une équipe d’ophtalmologues népalais, la phaco alternative sans suture est peu coûteuse, et constitue une alternative à la phaco émulcification, utilisée dans les pays industrialisés.
Matériels et consommables utilisés pour cette technique de pointe sont me onéreux.
La formation a été assurée par Jean Marie André de la faculté de médecine de Marseille accompagné de son équipe.
Maladie entièrement curable, la cataracte reste cependant à l’origine de plus de la moitié des cas de cécité dans le monde, a affirmé le Pr Diallo.
Besoins de formation sont énormes a révélé le Directeur général de l’Iota.
Aussi, cette formation des spécialistes aidera à lutter efficacement contre la cataracte, a-t-il estimé.
La prévalence de la cataracte est en passe d’être retenue comme un indice de pauvreté à travers le monde, a révélé le Dr Sacko de l’Ooas.
Durant la cérémonie, les invités ont pu juger de la performance de cette technique encore inconnue des pays d’Afrique de l’Ouest.
Grâce à cette formation des formateurs, cette lacune sera corrigée et permettra d’ouvrir de nouveaux champs à la chirurgie de la cataracte, a indiqué le Dr Sacko.
Suite à cette formation, ophtalmologues d’Afrique de l’Ouest, vont pouvoir assurer une meilleure prise en charge de la chirurgie de la cataracte, a estimé Mr Koné du ministère de la santé.
Pour un bref rappel, dans le cadre du programme « Vision 2020 », l’Organisation mondiale de la santé (OMS) œuvre à l’éradication de la cataracte d’ici 2020.
02 janvier 2006.