Guichets annexes de Bamako en ont fait de même.
En effet, arriérés de redevance étaient accumulés par les propriétaires de ces boîtes.
Pour ouvrir une boîte postale, il faut payer la somme de 9.750 Fcfa pour un box de petite dimension et 16.250 Fcfa pour un box de grande taille.
Sur les 14.000 boîtes postales disséminées sur l’ensemble du territoire malien, 10.000 sont localisées à la Grande Poste de Bamako.
Cette mesure radicale était nécessaire, car les recettes de l’ONP ont été largement en deçà des prévisions.
En effet, sur une prévision de 100 millions de Fcfa de recettes pour l’année 2005, l’ONP n’a encore pas pu réunir 30%.
Durant plus de trois mois, campagnes d’information et de sensibilisation afin de mettre les clients en garde contre des surprises de ce genre, ont été menées par l’ONP.
Cette campagne n’a point atteint ses objectifs.
Cependant, la fermeture des boîtes postales a vite fait réagir les propriétaires des boîtes.
En 45 jours, l’ONP a encaissé 17 millions de Fcfa et le chiffre ira crescendo dans les jours à venir, car nombre de clients vont s’acquitter de leurs redevances.
Une fois l’abonnement obtenu déplore Bassirou M’Baye, directeur de l’acheminement, de la distribution et de la filature de l’ONP, les boîtes sont négligées.
Plantons des services publics, rarement, viennent les vider ; non réception de l’avis de retrait des lettres recommandées devient un véritable problème, nombreuses personnes utilisant la même boîte laissent les plis s’accumuler, sont quelques entraves au bon fonctionnement de l’ONP.
Actuellement, une centaine de clients sont sur liste d’attente pour l’attribution d’une boîte postale, a indiqué Aliou Touré, conseiller chargé de la planification et de la coopération de l’ONP.
Pour lui, les boîtes postales retirées aux mauvais payeurs, trouveront immédiatement preneurs.
Une commission ad-hoc, mise en place, rouvre immédiatement les BP, dès régularisation de la situation par les clients.
30 septembre 2005.