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Mme Sidibé Kadidia Aoudou présidente du CI-AF/MALI, Mme Berhane Raswoik, présidente du CI-AF, et nombreux autres invités étaient présents à la cérémonie.

En provenance d’une vingtaine de pays africains et d’organismes internationaux, plus d’une centaine de délégués prendront part à ces assises.

Chaque année en Afrique, plus de deux millions de petites filles sont menacées par ces pratiques néfastes à la santé, a affirmé Mme Berhane.

Actions majeures, tels le renforcement des comités nationaux pour permettre de lutter efficacement contre les pratiques néfastes, ainsi que l’implication des jeunes dans l’issue de cette lutte, doivent êtres engagées, selon elle.

Pour la ministre Berthé, le Mali demeure fidèle à l’engagement de la communauté internationale de mettre fin à l’excision.

L’implication des gouvernements, associations, ONG, partenaires techniques et financiers, fortifie l’espoir de voir un jour, aboutir la lutte contre l’excision, a indiqué la ministre de la femme.

Durant cette assemblée générale, thèmes tels  » Les meilleures pratiques dans la campagne de lutte contre les mutilations génitales féminines au Bénin, au Libéria, au Soudan et au Kenya  » ;  » Coordination et collaboration pour promouvoir le protocole de la charte africaine sur les droits de l’homme et des peuples sur les droits des femmes en Afrique  » ;  » Renforcement des capacités de la jeunesse « , seront débattus et analysés par les participants.

A la fin des travaux, un plan d’action triennal sera mis sur pied, afin d’atteindre l’objectif  » Tolérance zéro aux MGF « . Ceci sera possible, grâce à l’abandon total de la pratique d’ici à 2010.

Cet objectif est certes ambitieux, mais rien ne résistera aux convictions personnelles, aux engagements de tous ceux, qui depuis une vingtaine d’années ont mené et continuent à mener la sensibilisation contre les MGF, a indiqué Mme Sidibé.

5 Avril 2005