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En partenariat avec le Réseau des Associations Maliennes de Lutte contre la Corruption et la Délinquance Financière (RAMLCDF), la Fondation Friedrich Naumann (FFN) a organisé, ce vendredi 26 janvier, une conférence sur le thème : « le numérique comme outil participatif de gouvernance ». C’était dans la salle de conférence du patronat, sous la présidence du secrétaire général du ministre de la Refondation de l’Etat et chargé des relations avec les institutions.

Après la conférence de juin 2021, la Fondation Friedrich Naumann, relance le débat sur le numérique et la transparence dans la gouvernance. Venu de Dakar, Daouda Seck, Directeur adjoint pour l’Afrique de l’Ouest de la FFN, a expliqué les objectifs recherchés par l’organisation d’une telle conférence. « Le numérique constitue un vecteur de croissance, de productivité et de valeur ajoutée », a indiqué Daouda Seck. C’est pourquoi a-t-il ajouté : « il faut lancer la réflexion sur les enjeux liés au numérique et à la gouvernance économique et financière ».

Prenant la parole, le président du Réseau des Associations Maliennes de Lutte contre la Corruption et la Délinquance Financière, Moussa Ousmane Touré, a salué cette deuxième phase du programme « numérique comme outil participatif de gouvernance ». Une deuxième phase qui s’attachera au développement « d’outils de lutte contre la corruption ». La corruption, selon Moussa Ousmane Touré, est notre cancer au Mali. « Elle doit être combattu pour protéger l’avenir des jeunes maliens du chômage et ses conséquences dont l’alcoolisme et le tabagisme », a affirmé le président du RAMLCDF.

Les obstacles juridiques de lutte contre la corruption ; l’état des lieux de la digitalisation au Mali ; ou encore les défis de la transparence dans les affaires publiques. Tels sont les sous-thèmes développés au cours du panel animé par des experts. Le secrétaire général du ministre de la Refondation de l’Etat et chargé des relations avec les institutions, Abraham Bengaly, a salué la tenue de la conférence. Les actions judiciaires en cours montrent selon lui la volonté du gouvernement de la transition de lutter contre la corruption. Tout en saluant la FFN, Abraham Bengaly a assuré que le gouvernement reste à l’attente des recommandations issues de la conférence.

Mamadou TOGOLA

Source: Maliweb