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« Nous avons arrêté la date du 15 février pour le retour de plus de 500 rebelles essentiellement du groupe de l’Alliance (pour la démocratie et le changement, ADC), et ceux qui ont abandonné Ibrahim Ag Bahanga, en fuite », a déclaré à l’AFP une source au ministère de l’Administration territoriale.

Des sources proches de la médiation algérienne et des rebelles de l’ADC ont confirmé cette date.

Selon des sources concordantes, les centaines de rebelles concernés seraient déjà arrivés à quelques dizaines de kilomètres de Kidal, où ils attendraient.

L’armée malienne avait déclenché début janvier une offensive dans le nord-est destinée « à anéantir » le groupe d’Ibrahim Ag Bahanga, le plus radical des chefs rebelles.

Plusieurs sources ont indiqué à l’AFP qu’Ag Bahanga, isolé et pourchassé, avait quitté le territoire malien.

« Avant de rejoindre le processus (de paix), les rebelles qui étaient dans le camp d’Ibrahim Ag Bahanga et qui ont fait défection, doivent écrire une lettre collective pour s’engager à respecter et à appliquer l’accord d’Alger« , a-t-on affirmé au ministère de l’Administration territoriale.

« La boussole, c’est l’accord d’Alger. S’ils (les rebelles du groupe d’Ag Bahanga) ne reviennent pas dans l’accord, nous ne pourrons pas les accepter dans le processus« , a averti cette source.

En janvier dernier, une opération de retour à Kidal de plusieurs centaines de rebelles touareg de l’ADC avait échoué. Les rebelles voulaient revenir dans la ville avec leurs armes, tandis que l’armée malienne entendait les désarmer avant le cantonnement.

Kidal est la ville la plus importante du nord-est du Mali, région qui abrite l’essentiel de la communauté touareg.

Source: Ennaharonline/ AFP

09 Février 2009