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Depuis la libération des régions nord du Mali, les hommages en honneur du pilote français Damien Boiteux se sont multipliés. Et la dernière initiative en date a été le baptême de la base 100 de Sénou qui porte désormais le nom de ce premier soldat français tué au Mali, aux premières heures de l’intervention française.

Cependant, cet élan de reconnaissance en faveur de Damien Boiteux est entrain de faire oublier le sacrifice d’autres soldats maliens, tchadiens, togolais, burkinabés et autres qui ont versé leur sang pour le Mali. À titre d’exemple, il y a le capitaine Sékou Traoré et ses hommes qui ont vaillamment défendu Aguel hoc avant d’être froidement assassinés par la horde de barbares d’Ançardine et du Mnla.

A Konna, en janvier 2012, de nombreux soldats maliens sont tombés avant l’intervention française. Qui se rappelle d’eux aujourd’hui ? Ont-ils eu droit à une reconnaissance quelconque de la patrie ? C’est vrai, c’est au Mali que le président de la République, lui-même, verse plus de larmes pour d’autres que pour ses propres concitoyens…

La Rédaction

L’Aube du 14 Novembre 2013