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Partout où nous sommes passés, il a été souligné un démarrage difficile du mois de Ramadan de cette année. Ainsi, au marché de N’Tominkorobougou, le kilogramme (kg) du sucre est revenu à 400 F Cfa, soit 20.000 F Cfa le sac de 50 kilo.

Comparativement à l’année dernière ou le prix du sucre n’a pas dépassé 325 F le kg soit 16.250 F Cfa le sac. Le kilogramme du lait coûte entre 1750 à 2000 F Cfa suivant la qualité. L’huile n’a pas connu de hausse.

De l’année dernière à aujourd’hui, le litre n’a pas survolé la barre de 650 F au marché de Oulofobougou, le prix du kilogramme du riz, du sucre, de l’huile et du lait sont respectivement de : 275 à 300 F, 375 à 400 F, 1550 F et 2000 F Cfa.

Du côté de Hamdallaye, plus précisément au marché de «Diafarana» le mil et le maïs sont vendus à 250 F Cfa le kg. Par rapport à l’année dernière, où ils étaient achetés à 225 F Cfa. Le riz est payé à 300 F le Kg.

«Présentement, nous, commerçants, sommes confrontés à un grand problème avec les clients. Il faut que les prix reviennent à leurs anciens niveaux. Parce que avec la hausse des prix des denrées de première nécessité les jeûneurs seront fatigués», affirme Boubacar Coulibaly, commerçant à N’Tomikorobougou. Il est soutenu dans son argumentation par un fonctionnaire à la retraite qui applique.

«Tout ce que nous cherchons aujourd’hui, c’est de manger à notre faim.
Tant que l’Etat ne baisse pas les prix, nous continueront dans cette situation. Moi, çà me fait 63 ans aujourd’hui. Je n’ai jamais vu une telle augmentation. Pour qui connaît le salaire d’un malien. Comment pouvons nous, nous en sortir dans cette situation
?» martela-t-il.

Hadama B. Fofana
(Stagiaire)

07 octobre 2005.