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Mardi, au Centre islamique de Hamdallaye, dans le cadre des activités du Mois de la solidarité et de la lutte contre l’exclusion placé cette année sous le signe de la lutte contre toute forme d’exclusion, une conférence-débat avec comme thème « Les jeunes face à leurs devoirs dans le développement économique, social et culturel » a eu lieu sous la présidence du parrain du mois, l’ancien Premier ministre, Modibo Keïta.

Etaient présents, la marraine de la Semaine des personnes âgées, Mme Soumaré Assa Diallo, Mama Tembély président du Conseil national des personnes âgées, ainsi que Ismaïla Konaté conseiller technique du ministre du Développement social, de la Solidarité et des Personnes âgées.

Dans une déclaration liminaire, Modibo Keita, a souligné le rôle des parents dans la formation intégrale des enfants. Les parents, selon lui, ne jouent plus le rôle qui doit être le leur dans l’éducation de leurs enfants.

Aussi, l’organisation de tels débats pour que les enfants prennent conscience de leur devoir et des valeurs culturelles qu’ils doivent préserver, chérir et respecter, s’avèrent nécessaires.

Ce débat, selon le parrain Kéïta, peut être assimilé à une invitation à un retour à nos valeurs culturelles, une séance de formation, et d’éducation pour la jeune génération.

Appel a été lancé par le ministre à l’endroit des jeunes, à s’inspirer du comportement de leurs aînés.

Pour Mme Soumaré Assa Diallo, le développement d’une nation exige une jeunesse dynamique et surtout consciente de sa mission.

Mme Soumaré a exhorté la jeunesse à se remobiliser autour des idéaux de développement.

Le combat de la jeunesse, selon Mama Tembely, doit être centré sur la préservation de la dignité, de l’honneur et de la paix à travers une éducation saine et productive.

Ismaïl Konaté, a souligné le fait que les jeunes sont l’avenir de tout pays, de tout peuple, donc, ils doivent être responsables, corrects et respectueux.

Les jeunes, qui à leur tour, ont intervenu, ont reconnu que la jeunesse était de nos jours, désorientée, qu’elle avait besoin de repères pour un réarmement moral.

Autrefois, l’éducation de l’enfant incombait à toute la société ; elle se faisait à la fois dans la famille, dans le quartier et à l’école, mais maintenant, tel n’est plus le cas, ont déploré ces jeunes.

Donc, la jeunesse selon ses représentants, en est déboussolée et est donc plus à plaindre qu’à blâmer. Elle a besoin d’aide.

06 octobre 2006.