Partager

Ainsi, à l’occasion de cette journée, « Une marche d’engagement » à l’ACI 2000, qui est partie du rond-point du monument Kwamé Nkrumah pour prendre fin au monument de l’obélisque sur l’Avenue du Mali, a eu lieu sous la présidence du chef de l’état Amadou Toumani Touré.

Ousmane Issoufi Maïga, chef du gouvernement, Ibrahim Boubacar Kéïta président de l’Assemblée nationale, Mme Maïga Zéïnab Mint Youba ministre de la santé, membres du gouvernement, présidents d’institutions, représentants du corps diplomatique, des institutions étrangères, ainsi que de la lutte contre le Sida, étaient présents.

Cette marche a donné le coup d’envoi des activités du mois de décembre, consacré mois de lutte contre le Sida au Mali.
Les parrains de l’édition 2005 sont : Mme Maïga Zéïnab Mint Youba ministre de la santé, Pablo Recalde président du groupe thématique Onusida, Vincent Oblet président de la coalition du secteur privé et Modibo Kane président du Réseau des associations de personnes vivant avec le Vih-Sida.

Le 1er décembre 1988 à Londres, ministres de la santé du monde ont décrété cette date comme journée mondiale de la lutte contre le Sida.
C’est ainsi, que chaque année, afin de mobiliser les énergies et trouver des solutions à ce fléau, la communauté internationale commémore cette date.

Selon le rapport de l’ONUSIDA, en 2005, 3 millions de personnes sont mortes de Sida.
Plus de 40 millions de malades sont atteintes par le virus du Sida.
L’Afrique subsaharienne a enregistré 64% des nouvelles infections estimées à 5 millions de cas à travers le monde.
Quant au Mali, il a un taux de prévalence de 1,7%.

Notre pays avec 1,7% de taux de prévalence, pourrait penser être moins concerné. Mais c’est précisément maintenant, qu’il faut rester vigilant et préoccupé au regard de nombreux comportements à risque, mettre en garde Mr Sène.

Aucun pays ne peut réussir isolément le combat contre la pandémie du Sida devenant de ce fait un enjeu global, et doit être combattu par tous dans un élan de solidarité entres riches et pauvres, a estimé Malick Sène, secrétaire exécutif du Haut conseil de Lutte contre le Sida «(Hcnls).

Acquis, tels l’existence d’un cadre institutionnel d’un plan stratégique de lutte mis en route depuis 1997, le renforcement du caractère multisectoriel, l’accès gratuit aux antirétroviraux (ARV), la multiplication des centres de dépistage et de prise en charge des malades, et l’engagement des pouvoirs publics à mettre un accent particulier sur la prévention de la maladie et le suivi-évaluation, ont été rappelés par la ministre de la santé.

Ce rapport est affreux, et il faut qu’au Mali, nous nous engagions davantage dans la lutte contre la pandémie du Sida qui est l’épidémie la plus dévastatrice de l’histoire de l’humanité, a estimé le chef de l’état.

Pour le président Touré, les médicaments doivent aller aux malades, c’est pourquoi les pouvoirs publics ont décidé d’accorder la gratuité des antirétroviraux aux personnes vivant avec le virus.

En plus de l’accès aux soins, doléances comme l’accès aux logements sociaux, ont été faites par les personnes infectées par le Vih/Sida, à travers Modibo Kane, leur porte-parole et un des parrains du mois de lutte contre le Sida.

Une motion d’engagement des jeunes contre la pandémie a été lue par Alioune Guèye, porte-parole de la jeunesse.

A la fin de la cérémonie, le livre d’or de l’exposition itinérante intitulée « Femmes en santé, Afrique en santé, a été signé par les personnalités présentes.

05 décembre 2005.