La mise en place des comités de gestion scolaires (CGS) de l’enseignement de base se fera désormais par la voie des urnes. C’est-à-dire de façon démocratique et non par affinité ou toute autre considération. La phase pilote de ce programme a été lancé dimanche 16 novembre dans l’enceinte du CAP de Dioïla par le chef de Cabinet du ministre de l’Education de Base de l’Alphabétisation et des Langues Nationales (MEBALN).
a cérémonie de lancement de la mise en place de façon démocratique des Comités de Gestion Scolaires, a mobilisé pour la circonstance les autorités politiques, administratives et coutumières de la localité de Dioïla. Ont aussi pris part à l’événement le Chef de Cabinet du MEBALN, Cheick Traoré. Qui avait à ses côtés, le chef de la Cellule d’Appui à la Décentralisation et Déconcentration de l’Education (CAD/DE) Abou Diarra et la chargée de la Décentralisation, déconcentration de l’Education à la CAD/DE Mme Fofana Fily Traoré.
Ont également pris part aux festivités, les partenaires l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA).
Ce projet qui est une initiative du gouvernement malien exécutée à travers la CAD/DE, est appuyé par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA). Il vise à faire acquérir aux enfants de nouvelles formes d’organisation et des compétences pour une gestion efficace et efficiente de l’école par les collectivités territoriales et les communautés.
Ainsi à travers cette phase pilote, ce sont 109 écoles des CAP de Dioïla et de Kolokani dans la région de Koulikoro qui verront leur CGS renouvelé démocratiquement.
La mise en place du renouvellement démocratique des CGS se fera par l’entremise de l’ONG CDIFME. Les animateurs de cette ONG tiendront pendant des mois des campagnes de sensibilisation des membres de la communauté et ensuite à assister à l’assemblée générale de l’élection des membres.
Ce projet qui durera trois ans a été très bien accueilli par les autorités politiques et administratives de la localité. Le chef de Cabinet, Cheick Traoré, a suggéré, qu’il est nécessaire que les membres du CGS soient des personnes qui ont des motivations, des compétences et surtout qu’ils soient des personnes en qui les membres de la communauté ont confiance.
«Le ministère attache la plus haute importance à la mise en œuvre efficace de ce projet, car il contribuera de façon certaine, à la gestion de l’école en mode décentralisé. J’invite tous les acteurs concernés, les directeurs des académies d’enseignement, les directeurs d’animation pédagogique et les maires à s’impliquer activement dans la mise en œuvre dudit projet affin de permettre l’atteinte des résultats qui lui sont assignés», a souligné pour sa part le chef de Cabinet du MEBALN.
Kassoum THERA
20 Novembre 2008