Plusieurs membres du gouvernement, ministres de l’éducation nationale de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et de la Guinée, représentant du bureau multipays de l’Unesco au Mali, Vincent Seck ainsi que les délégations en provenance du Burundi et du Tchad étaient présents à la cérémonie.
Initié en 1996 par l’Unesco, le programme d’orientation, de conseil et de développement de la jeunesse en Afrique (POCDJ), accorde une importance particulière à l’éducation et à la formation des filles et des femmes en améliorant les conditions d’apprentissage, en prolongeant la scolarité des filles, ainsi que la formation des femmes par un suivi rapproché et un accompagnement pouvant les conduire à une réelle autonomie.
Ce programme, de part sa thématique et son envergure, touche une frange importante et vulnérable de la population du Mali.
En 2002, le pilotage du Pocdj a été confié aux partenaires africains.
Ainsi, en juillet 2004, afin d’assurer la viabilité et la durabilité du Pocdj, une rencontre des points focaux accompagnée d’un plan d’action dont la mise en œuvre connaît actuellement des difficultés, a été organisée par les pouvoirs publics maliens.
De nos jours, le programme, se développe dans 30 pays anglophones d’Afrique contre 10 seulement en zone francophone.
Ce programme, selon le chef du gouvernement, doit s’épanouir aussi dans la zone francophone « pour le bonheur de nos jeunes des villes et des campagnes, pour les filles et les femmes des zones urbaines et rurales ».
Selon Mr Seck de l’Unesco, comme difficultés que connaît le programme, nous pouvons citer, celles financières du centre Unesco pour l’orientation des filles, avec la majorité des pays signataires qui ne remplissent pas leurs obligations, les modules didactiques produits par le programme ne connaissent pas encore la diffusion et la reconnaissance auprès des décideurs, et le plan d’action élaboré par les points focaux, n’a pas eu un début d’exécution par manque de financement.
Appel a été lancé par le chef du gouvernement à l’endroit des participants, à capitaliser les expériences afin de trouver voies et moyens de dynamiser et pérenniser le programme.
Les participants ont durant les deux jours de travaux, planché sur les thèmes, tels, l’institutionnalisation du programme dans les pays respectifs, le paiement des cotisations annuelles, la création d’un centre annexe de formation à Bamako, la formation sous-régionale, ainsi que la mise en œuvre du plan d’action issu des travaux des points focaux de 2004.
19 septembre 2005.