Partager

L’Aïd el-Kébir ou la fête des moutons, célébrée mardi dernier sur toute l’étendue du territoire, a été, pour des Bamakois, une journée remplie et assez mouvementée.

Au lendemain de cette journée de réjouissance, force a été de constater la fluidité de la circulation sur toutes les artères de la capitale.

En effet, les établissements scolaires sont restés fermés mercredi. Le commerce était très timide car les grandes boutiques, les demis grossistes et certains étalagistes sont également restés à la maison.

Même au niveau du « Rail-da » d’habitude grouillant de monde était très calme. A ceux-ci s’ajoutent certaines professions libérales comme des pharmacies, des notaires et autres cliniques qui ont jugé inutile d’ouvrir le lendemain de la fête.

Même au niveau des hôpitaux comme l’hôpital Gabriel Touré où le parking ne désemplit pas offrait hier un visage amaigri. A la mairie du district au moment où nous passions, on pouvait compter les véhicules garés dans la cour.

Le transport inter urbain a aussi senti le coup, car il n’était pas rare de voir des « Sotrama » et des bus circuler vides. La morosité a été également constatée au niveau de certains services publics où il n’y avait que le service minimum.

Par contre, on peut affirmer sans risque de se tromper que la police n’a pas du tout chômé. Les flics étaient visibles aux différents carrefours régulant et sanctionnant les quelques perturbateurs.

Idrissa Sako

12 janvier 2006.