Lundi matin, 14 avril 2008, le siège de l’Association des éditeurs de presse (ASSEP) a servi de cadre à une cérémonie de remise à l’Organisation des jeunes reporters du Mali (OJRM) des exemplaires du manuel de journalisme édité par l’Institut pour la démocratie et l’éducation aux médias au Mali (IDEM).
Mahamane Hamèye Cissé, le coordinateur d’IDEM était visiblement content de son geste. Faisant l’historique de son institut, il a rappelé que ce fut en décembre 2002 que l’Association journal à l’école/Mali éducation aux médias (AJEM) a lancé officiellement ses activités. L’objectif était de faire découvrir les médias, le journal en particulier, comme instrument pédagogique dans les écoles, en complément des outils pédagogiques traditionnels.
C’est cette association qui est devenue plus tard l’IDEM, entreprenant un vaste plaidoyer et une campagne de sensibilisation des acteurs du système éducatif à travers le pays. En effet, pour initier l’éducation aux médias, l’IDEM est parti du constat qu’au Mali l’école a expérimenté plusieurs innovations pédagogiques qui ont connu un succès probant. « Alors, pourquoi l’éducation aux médias ne peut réussir au même titre que l’éducation à la santé, à l’environnement, à l’entreprenariat, à la citoyenneté ? » s’est interrogé le coordinateur de l’IDEM.
Pour assurer la réussite de l’éducation aux médias, les acteurs, notamment les enseignants ont besoin d’être épaulés par des initiatives leur permettant de comprendre les différentes méthodes adoptées en éducation aux médias afin de mieux définir les stratégies et valablement initier à l’enseignement en question.
C’est pourquoi l’institut a élaboré un petit ouvrage à l’attention des professeurs relais et aussi à l’attention de tous ceux qui s’intéressent à l’éducation aux médias. Le document est intitulé : « La presse : un support pédagogique- écriture, lecture, esprit critique ». C’est en fait un manuel pédagogique et surtout de vulgarisation de l’enseignement des médias dans les écoles en même temps un manuel d’apprentissage du journalisme.
A ce titre, il intéresse beaucoup l’OJRM. « En attendant l’école de journalisme que nous avons sollicitée lors de notre anniversaire, nous allons nous contenter de cet ouvrage », a déclaré Kassim Traoré, secrétaire général de l’OJRM, après avoir reçu des exemplaires du manuel.
Mais c’est la 2è édition qui a été donnée aux journalistes. Financée par la coopération française, elle a été publiée en décembre 2005, et passe de 50 à 60 pages.
Soumaila T.Diarra.
15 avril 2008.
